tag:blogger.com,1999:blog-76745826511968213402024-03-20T10:48:38.460+04:00Nicolas Landru - Journalisme au CaucaseCe site vise à diffuser les productions journalistiques de Nicolas Landru, qui sont le fruit de ses enquêtes et observations au Caucase, et tout particulièrement en Géorgie. Le blog rassemble articles, rapports d'actualité, commentaires ou photographies dont lui ou ses proches collaborateurs sont auteurs.Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.comBlogger113125tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-725677754840107212010-05-31T07:42:00.004+04:002010-05-31T07:47:01.860+04:00Tbilissi : Guigui Ougoulava, victoire d’un maire présidentiable<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg76JuCY2J-yZ27vL8a3SyTvVK90MBNenb91EXV87q7L3Q1wPlPs0vn9TAbJAHtc4fV09s1fZRz_LQTKfmTpYGvke4euICYU6eyDK67gEY-gO3PUKE1meoSERS950Fy7_w21zyIj2EIyXVK/s1600/Ugulava+UNE.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 256px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg76JuCY2J-yZ27vL8a3SyTvVK90MBNenb91EXV87q7L3Q1wPlPs0vn9TAbJAHtc4fV09s1fZRz_LQTKfmTpYGvke4euICYU6eyDK67gEY-gO3PUKE1meoSERS950Fy7_w21zyIj2EIyXVK/s320/Ugulava+UNE.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5477274696990112530" border="0" /></a><br /><span style="color: rgb(166, 166, 166);font-size:78%;" >Article paru dans Caucaz.com le 31/05/2010</span><br /><span style="color: rgb(73, 115, 143);"><br />Par </span><span style="color: rgb(73, 115, 143);font-size:85%;" >Nicolas LANDRU</span> <br /><br /> <p style="font-style: italic;"><span class="chapo3">En Géorgie, les élections municipales, scrutin décisif de l’année 2010, ont reconduit sans surprise le candidat sortant du Mouvement National au pouvoir, Guigui Ougoulava, à la mairie de Tbilissi. Meneur d’une campagne qui a démontré une maîtrise impeccable des médias, ce politicien de 35 ans, l’un des plus jeunes maires au monde d’une capitale, est l’homme montant de ce pays du Caucase. Alors que le président Mikheïl Saakachvili voit sa popularité éreintée après six ans de pouvoir et que son dernier mandat légal prendra fin en 2013, le maire de Tbilissi affiche le profil propre, jeune et dynamique d’un parfait présidentiable.<br /></span></p> <div class="corps_articles2">L’un des logisticiens du mouvement de jeunesse Kmara ! (assez !) qui fut un acteur clé de la révolution des roses, Ougoulava s’est rapidement retrouvé haut placé parmi les nouvelles élites qui ont pris les reines du pouvoir à partir de 2004. Désigné maire de Tbilissi en 2005, puis élu à ce poste en 2006, il est depuis l’une des figures majeures du parti du président Mikheïl Saakachvili, le Mouvement National.<br /><br />Guigui Ougoulava a été réélu pour un second mandat de quatre ans le 30 mars, par le premier scrutin au suffrage universel pour une élection municipale en Géorgie. Ce poste, a fortiori avec la légitimité tirée du suffrage universel, est un tremplin idéal dans le système politique géorgien très centralisé sur Tbilissi. L’immense majorité de la vie politique du pays se produit dans la capitale qui concentre environ un tiers des habitants ; la politique municipale y a pour ainsi dire une importance nationale. C’est d’ailleurs cette position – alors intitulée « président du conseil régional (Sakréboulo) de Tbilissi » – qu’occupait Saakachvili à partir de juin 2002, jusqu’à sa candidature à la présidence, victorieuse grâce à la révolution des roses. Autant dire qu’elle est stratégique et symbolique.<br /><br /><b>Un maire discret mais couronné de succès</b><br /><br />L’arrivée d’Ougoulava à la tête de la municipalité a coïncidé avec un remaniement en profondeur des infrastructures de la ville. La liste est longue pour une cité qui était épuisée : développement fulgurant de l’économie, floraison des commerces et des bureaux, réparation des routes, introduction d’un système de transports publics officiel et fiable, réhabilitation de l’approvisionnement en gaz et en électricité… encore : boom immobilier, rénovation des façades d’avenues prestigieuses (Roustavéli, Tchavtchavadzé), reprise en main de bâtiments d’apparat et nouvelles constructions, réduction considérable de la criminalité de rue. En somme, le visage d’un Tbilissi sévèrement touché par les cataclysmes des années 1990 s’est radicalement retourné vers la lumière.<br /><br />Sorte de vitrine du réformisme du pouvoir révolutionnaire, le Tbilissi d’Ougoulava expose indéniablement les points forts du régime : création d’une nouvelle dynamique économique, modernisation (au moins en façade) des infrastructures, lutte contre la corruption et la criminalité. Rapidement pourtant, le président Saakachvili et son équipe gouvernementale se sont trouvés confrontés au tourbillon du mécontentement populaire de la capitale, aux prises avec les questions des libertés, de l’autoritarisme, de la démocratisation, des régimes séparatistes, puis de la guerre. Mais le maire de Tbilissi, lui, a construit son image sur les réussites du système, sans pour autant s’associer aux points sensibles qui minent en profondeur le système Saakachvili et sauraient être en mesure de provoquer son effondrement.<br /><br />Ainsi, Ogoulava a joué depuis quatre ans le rôle confortable de « double du pouvoir » sur le terrain de la capitale, sans avoir à assumer les responsabilités des dirigeants nationaux. Si dans une première période, le maire de Tbilissi a pu sembler être une figure de paille de Saakachvili, sans grand charisme ni dimension individuelle, la différenciation des images semble aujourd’hui porter ses fruits pour le jeune disciple. Pendant la période d’intenses troubles intérieurs, de fin 2007 à mi-2009, l’opposition a rarement jeté son anathème sur sa personne, alors qu’elle fustigeait le président, mais aussi ministres et députés tels que Vano Mérabichvili, Guigua Bokéria ou Kakha Bendoukidzé.<br /><br /><b>Une campagne « parfaite »</b><br /><br />Depuis l’automne 2009, Ougoulava a entamé une campagne sans précédent dans l’histoire politique géorgienne. Parfaitement relayé par les médias (pour la plupart pro-gouvernementaux), profitant de l’essoufflement du mouvement d’opposition et du manque d’initiative de ses leaders, Ougoulava a paru combler le vide laissé par l’impopularité sous-jacente du président, quasiment sur toutes les lèvres, que les opposants n’ont pas pu ou su détourner à leur profit.<br /><br />Soutenu par la machine financière et infrastructurelle du parti au pouvoir, Ougoulava a multiplié les apparitions développant l’image d’un « gendre idéal », propre sur lui, modeste, travailleur, porté vers le succès économique et surtout mesuré, jouant ainsi parfaitement du contrepoint avec l’impulsivité et la démesure de son président.<br /><br />Il a lancé à grands bruits un clinquant programme d’aménagement urbain à grande échelle, lequel prévoit un large remaniement des infrastructures de la capitale, doublé d’un boom d’activités et d’investissements. En son centre, une formule rusée : la <i>Nouvelle Vie du Vieux Tbilissi</i>, qui donne une façade de sauvetage de la vieille ville alors qu’elle consiste purement en une vente de celles-ci aux promoteurs immobiliers et compagnies de constructions – détenues en grande partie par Ougoulava lui-même ou par sa famille.<br /><br />Les moyens de communication n’ont pas été laissés de côté : ces derniers mois, le maire était de toutes les parties à la télévision ou dans les journaux. Sa série de films et photos le montrant exerçant divers métiers aux côtés des gens du peuple, habillé en boulanger, en maçon ou en restaurateur, ont figé de lui une image à la fois moderne, positiviste et rassurante, loin de la rhétorique guerrière du président.<br /><br /><b>Héritier ou concurrent ? </b><br /><br />Les résultats, qui le donnent à 54% vainqueur le 31 mai au matin, sont les premiers depuis 2007 à ne pas être entourés d’accusations de fraudes massives. Ils démontrent l’avantage qu’a pris le maire sortant, à la fois en se démarquant du style Saakachvili – tout en utilisant le succès du système économique établi par son régime – et en se montrant en professionnel de la communication politique muni d’un programme concret, face à une opposition désunie et productrice de discours vagues et polémiques. Si au soir de la victoire, Saakachvili a essayé de tirer la couverture à lui en affirmant que c’est à lui qu’elle est adressée, il semble indéniable que l’élection concerne avant tout la personne d’Ougoulava, portée par sa campagne.<br /><br />En vérité, les bruits courent dans les couloirs ministériels que, malgré les déclarations officielles, les relations sont houleuses au sein du leadership. Confronté à de plus en plus de difficultés, le président Saakachvili ne serait plus l’unique carte à jouer pour les « hommes forts » du régime. Il semble évident que les « piliers du pouvoir », parmi lesquels on pointe souvent le ministre de l’intérieur Vano Mérabichvili, ont misé sur Ougoulava pour la succession présidentielle en 2013. Cela signifie-t-il une mise sur la touche définitive du fougueux président ? Celui-ci prend-il ombrage à la montée imparable de son disciple ? Est-il prêt à réellement quitter le pouvoir en ne se représentant pas une troisième fois à la présidence (procédure interdite, jusqu’à nouvel ordre, par la législation nationale) ?<br /><br />Une nouvelle phase de la vie politique géorgienne a été ouverte avec la réélection « en beauté » du très présentable Guigui Ougoulava. L’opposition, qui s’est essoufflée depuis l’automne 2007 en organisant des manifestations sans fin qui n’ont finalement abouti à aucun changement, n’apparaît plus être la seule alternative à Mikheïl Saakachvili. Celui-ci a pour l’instant payé de sa personne le mécontentement populaire. En présentant la carte Ougoulava à la présidentielle, le système en place pourrait cependant se pérenniser tout en présentant un semblant de changement. Par une victoire issue d’une campagne puissante, Guigui Ougoulava a attiré sur lui l’attention des partenaires occidentaux et mis dans les esprits géorgiens qu’une alternative pourrait venir de l’intérieur du pouvoir.<br /><br />Nicolas Landru </div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-60260728943217685162010-05-04T16:37:00.019+04:002010-05-04T18:14:34.783+04:00Georgian Movie "Street Days" (Kuchis Dqeebi) Wins at Go East Wiesbaden Festival in Germany<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw1yRPXoPzu9S57Y-SLx2BNKj5FVUC9hYntQl5EnjkqtkRdXrxJ-jrbuI0uJd5NUjsv0cvohvJg0SNLJ1fLv_F63J3KnC3DAQ-PAVk_N7nHXw1jhB1nmTSx2EFxpVmQNMIP1qzRombdLft/s1600/IMG_1965.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgw1yRPXoPzu9S57Y-SLx2BNKj5FVUC9hYntQl5EnjkqtkRdXrxJ-jrbuI0uJd5NUjsv0cvohvJg0SNLJ1fLv_F63J3KnC3DAQ-PAVk_N7nHXw1jhB1nmTSx2EFxpVmQNMIP1qzRombdLft/s320/IMG_1965.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467399992519143874" border="0" /></a><br /></div><br /><br />What is probably the best Georgian movie of the last years has been wining the prize of the "Best Film" in Germany, at the Wiesbaden Go East festival, on april 27th.<br /><br />Street Days (Kuchis Dqeebi) is the first long feature movie by director Levan Koghuashvili, but it is already a masterpiece, now a recognized one.<br /><br />On the hard issue of drugs in Georgia's capital Tbilisi, Koghuashvili found a tune which avoids Kitsch, melodrama and empty social realism. The picture of characters involved in the drug-selling and drug-consuming society (which concerns quite a few boys and men in Tbilisi) is realistic but lively, without exageration, treated with poetry and even humour.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTmuiglklQUrimHSGvMSB2BFCQQGqK87PvkP65-k2qUjv9pG7jkUfmrH1uqXHzht8nsos3itH4qcyG2x40Riur0fhiYgebu79DLusvkRA8N4P2BNJTYN_aTRRt-lW9mRvHO1VZQ_faKPM7/s1600/IMG_0433.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiTmuiglklQUrimHSGvMSB2BFCQQGqK87PvkP65-k2qUjv9pG7jkUfmrH1uqXHzht8nsos3itH4qcyG2x40Riur0fhiYgebu79DLusvkRA8N4P2BNJTYN_aTRRt-lW9mRvHO1VZQ_faKPM7/s320/IMG_0433.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467399613829063906" border="0" /></a><br /></div><br />The esthetic choices are rigorous and meticulous, with minimalistic takes, often low, close to the ground and thus offering an unusual perspective on streets, which portraits without falling into stereotypes the crumbling, collapsing old town of Tbilisi. A fine photography serves the sujet to its best.<br /><br />Close entanglement of social relations in Georgia's urban society, poverty, mafia and nepotism are background issues for the plot, but they do not overshadow the personnal stories of the characters. The film avoids thus being suggestive, obviously constructed or purely didactic, which is the risk while dealing with such a topic.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3DSbzFcsF6maQicoU1yWRejmVakt1TQrZaL2yzs-HEe5BmyYR7xprLqp22-aEBSKrB4L_hQg3vbbvEx0Givplyg0zjvkOVDnQZwaKHW8HQPDW2D4n7Sq0KCPVa1bSlEfUpj3JdbByhb6e/s1600/IMG_6578.JPG"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 213px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3DSbzFcsF6maQicoU1yWRejmVakt1TQrZaL2yzs-HEe5BmyYR7xprLqp22-aEBSKrB4L_hQg3vbbvEx0Givplyg0zjvkOVDnQZwaKHW8HQPDW2D4n7Sq0KCPVa1bSlEfUpj3JdbByhb6e/s320/IMG_6578.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5467399842759531602" border="0" /></a><br /></div><br />The Go East festival of Wiesbaden, Germany, which has a focus on Eastern European cinema, is the first international consecration for that movie which gives new hopes for a Georgian cinema-scape fallen in a certain apathy since the collapse of the USSR, due mainly to poor means of production and decay of education infrastructures.<br /><br />If one excepts the films of Gela Babluani, released and produced in France, Koghuashvili's first feature movie fills the gap let by the death of Levan Zakareishvili, director of "Tbilisi-Tbilisi". It promises a new breathe in that country which detains a powerful cinema heritage.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Nicolas Landru</span><br />All pictures are taken from the movie's website :<br /><a href="http://www.blogger.com/%20http://streetdays.ge/"> </a><a href="http://www.blogger.com/%20http://streetdays.ge/"> </a><a href="http://www.blogger.com/%20http://streetdays.ge/"> </a><a href="http://www.blogger.com/%20http://streetdays.ge/"> </a><a href=" http://streetdays.ge/"> Street Days</a>(http://streetdays.ge/)<br /><a href="http://www.blogger.com/%20http://www.filmfestival-goeast.de/index.php?article_id=2&clang=1"> </a><a href="http://www.blogger.com/%20http://www.filmfestival-goeast.de/index.php?article_id=2&clang=1"> </a><a href="http://www.blogger.com/%20http://www.filmfestival-goeast.de/index.php?article_id=2&clang=1"> </a><a href="http://www.blogger.com/%20http://www.filmfestival-goeast.de/index.php?article_id=2&clang=1"> </a><a href=" http://www.filmfestival-goeast.de/index.php?article_id=2&clang=1"> Go East</a> (http://www.filmfestival-goeast.de/index.php?article_id=2&clang=1)Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-29623760563775461922010-04-20T13:11:00.024+04:002010-04-21T01:00:21.782+04:00Ratcha, pays de l'eau au coeur du Caucase<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcHxb5pJ8WcxL1keXFT-gC9isAUKLe34DOEcjtMc4k34MFF6nH3hZ1zFHoGpXTHrSGTHJ3YEk5BtCSsXXtej1OF4TR2voo1OJMTCUVmRwVs014CqbfwmNs7xCGRqv3jkWqhXC4dxKVWAzR/s1600/Water+in+Shovi,+Racha.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcHxb5pJ8WcxL1keXFT-gC9isAUKLe34DOEcjtMc4k34MFF6nH3hZ1zFHoGpXTHrSGTHJ3YEk5BtCSsXXtej1OF4TR2voo1OJMTCUVmRwVs014CqbfwmNs7xCGRqv3jkWqhXC4dxKVWAzR/s320/Water+in+Shovi,+Racha.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462149856530477458" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic; font-weight: bold;">Chovi<br /><br /></span></span></div>La Ratcha est l'une des régions principales du Grand Caucase de Géorgie ; elle s'étend sur la vallée du haut Rioni et ses affluents. Le fleuve principal de Géorgie occidentale, lié au mythe de Jason et de la toison d'or, y prend sa source.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJepfDsEmV0QmMOyb8_kDkfjVT-2BR242lY5dabdSLiwVuUKA60ib7opCn-ARCYXQheMiWpoJyY4uR_GN0sFYaj0dfn1QJ1W3lOCG6FIiNbno6usbg6ukzwXoKIUbAGUxosD3TDFUJhIZS/s1600/Rioni+in+Utsera,+Racha.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJepfDsEmV0QmMOyb8_kDkfjVT-2BR242lY5dabdSLiwVuUKA60ib7opCn-ARCYXQheMiWpoJyY4uR_GN0sFYaj0dfn1QJ1W3lOCG6FIiNbno6usbg6ukzwXoKIUbAGUxosD3TDFUJhIZS/s320/Rioni+in+Utsera,+Racha.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462150057900906274" border="0" /></a><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size:85%;">Rioni<br /><br /></span></span></span></div>Riche en eaux minérales, et détenant certains des monuments religieux géorgiens les plus importants, ainsi la cathédrale de Nikortsminda (ou encore la surprenante synagogue d'Oni, fierté d'une des plus grandes communautés juives du Caucase), la Ratcha fut une région très touristique à l'époque soviétique, avec des stations thermales et d'altitude telles que Outséra et Chovi. Elle n'a rien perdu de son potentiel, mais la déliquescence de ses infrastructures et la dépression économique liées à la chute de l'Union Soviétique ont virtuellement stoppé le tourisme.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguOwTS6rDFiU1kXUCvwYrtOxbnhD61ELf1HsyaFqVKerpP_9sIsFQPMbQCgCwpxpdi9sLAsa0TLg80RERN1v_A_dt4PTrX2z5mvM_vgA6biF_L5IQ2pdwIYFZbHy_OkWNPM-9EHtm30YQO/s1600/The+Oni+Synagogue.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguOwTS6rDFiU1kXUCvwYrtOxbnhD61ELf1HsyaFqVKerpP_9sIsFQPMbQCgCwpxpdi9sLAsa0TLg80RERN1v_A_dt4PTrX2z5mvM_vgA6biF_L5IQ2pdwIYFZbHy_OkWNPM-9EHtm30YQO/s320/The+Oni+Synagogue.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462151980102038946" border="0" /></a><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size:85%;">Synagogue d'Oni<br /><br /></span></span></span></div>L'émigration est particulièrement forte dans la région, et beaucoup de villages sont quasiment vides pendant les mois d'hiver, ses habitants cherchant de meilleures conditions à Tbilissi ou à l'étranger.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBd06lmu6ZW1ZYYHwTSBBhjN62I7ebSQbgnGH83SvWd_s2QI2QTt1VHxDXfiiwlJaKMguZU2fj2-X8ppMln3UvCnpF95d5pWiiwN9XObUFKPZksPeuY3qs6CibvzLqNihg7oRAd6z9aufA/s1600/Easter+Deads+Celebration,+Jashkva,+Racha.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBd06lmu6ZW1ZYYHwTSBBhjN62I7ebSQbgnGH83SvWd_s2QI2QTt1VHxDXfiiwlJaKMguZU2fj2-X8ppMln3UvCnpF95d5pWiiwN9XObUFKPZksPeuY3qs6CibvzLqNihg7oRAd6z9aufA/s320/Easter+Deads+Celebration,+Jashkva,+Racha.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462150759697470114" border="0" /></a><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size:85%;">Pâques à Jachkva<br /><br /></span></span></span></div>En 1991, un tremblement de terre très violent a touché la région et détruit nombre de bâtiments, dont beaucoup n'ont jamais vraiment été réhabilités jusqu'à aujourd'hui. Même politiquement, la Ratcha est relativement laissée pour compte ; elle ne bénéficie pas de programmes de développement comme sa voisine la Svanétie, ses routes sont encore en piteux état, et les "Ratchvélis" se plaignent que le président Saakachvili n'y a jamais effectué de visite!<br /><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7u4zrP2QT86a8EoUuXxuBtVS8fP_Txq17RwstIOd9ud0Pf5WX3FDPxEDQ4pFhJhLiBShUUiCzNZoTtmJR9fOuZGMpYHGYHTrbtxHkcv0p2olJkx3Nw-jOjiKllXybpwIzMhJFuAZOwtTl/s1600/Oni,+almost+unrepaired+since+the+Earthquake.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7u4zrP2QT86a8EoUuXxuBtVS8fP_Txq17RwstIOd9ud0Pf5WX3FDPxEDQ4pFhJhLiBShUUiCzNZoTtmJR9fOuZGMpYHGYHTrbtxHkcv0p2olJkx3Nw-jOjiKllXybpwIzMhJFuAZOwtTl/s320/Oni,+almost+unrepaired+since+the+Earthquake.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462153011745221874" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Rue à Oni</span></span></span><br /></div><br />Sur le plan touristique également, ne possédant pas les "pittoresques" tours de Svanétie ou de Touchétie, ni les villages "païens" et "archaïques" de Khevsourétie, ni les facilités d'accès aux montagnes de Khévie, la Ratcha est relativement ignorée. Ses eaux, ses forêts et ses parois non moins impressionnantes qu'ailleurs dans le Caucase (le cirque de Chovi est spectaculaire) sont pourtant autant d'atouts qui pourraient en faire une région de premier plan, d'autant plus qu'elle est sûre, calme et paisible.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnP02eKgXjS1gXKUihJ5xHe2ERAhn1QihLFOaDY-H-1SVpzKdEqZvR59sZiWe1Wu3n3HMMx30YiJ2JslZK-gn287tP5edMRQ1Bt17rRyi04c4XfwFgU5bzltiht0hYUuaWmUVcITLunkqG/s1600/Jashkva,+Racha.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnP02eKgXjS1gXKUihJ5xHe2ERAhn1QihLFOaDY-H-1SVpzKdEqZvR59sZiWe1Wu3n3HMMx30YiJ2JslZK-gn287tP5edMRQ1Bt17rRyi04c4XfwFgU5bzltiht0hYUuaWmUVcITLunkqG/s320/Jashkva,+Racha.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462150392512519298" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Jachkva<br /><br /></span></span></span></div>Étrange délaissement, car la Ratcha est sans doute la plus "géorgienne" des régions du Grand Caucase, et l'une des plus stables, sans troubles ethniques ni banditisme. De plus, elle est chantée comme l'une des parties les plus fondatrices de la nation géorgienne. Son vin, dans le district d'Ambrolaouri, est le plus réputé de Géorgie après celui de Kakhétie, et constitue d'ailleurs l'unique réelle source de revenus de la région.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicdOPP5QTekbz12-t8Gd26_DE4XDbCo2K02_-jMc7-OUOtNakXSQWdzm8aYzW1FztoH89_eEUiJPvzYVA3lOPdlWUcJo4OkswxV6kfs1bCzovlw5_I-ghA6VUR9Qgoi-UN0y85M31siWZ7/s1600/Ambrolauri,+Racha.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicdOPP5QTekbz12-t8Gd26_DE4XDbCo2K02_-jMc7-OUOtNakXSQWdzm8aYzW1FztoH89_eEUiJPvzYVA3lOPdlWUcJo4OkswxV6kfs1bCzovlw5_I-ghA6VUR9Qgoi-UN0y85M31siWZ7/s320/Ambrolauri,+Racha.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462153865892551618" border="0" /></a><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size:85%;">Ambrolauri, région viticole</span></span></span><br /></div><br />Pendant à cette la situation : la Ratcha est restée très rurale, presque vierge de constructions modernes, et possède une nature fascinante et sauvage, des paysages riants ainsi qu'une culture tranquillement montagnarde, autant d'attraits pour le visiteur...<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFQQBFWVtiCWEYpaCW3W21FwmGyFutn6y2PT19F1F4DXQlT9Io2oMVDPz96fvdhAjDX3c_NcCqJubnPM6-NjY8vIL2syqKHgeItT1TAKltqEeLrtisl_6i7De6zen2-JvMey_f1dZ-oCfE/s1600/Sommet+en+Ratcha.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 247px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFQQBFWVtiCWEYpaCW3W21FwmGyFutn6y2PT19F1F4DXQlT9Io2oMVDPz96fvdhAjDX3c_NcCqJubnPM6-NjY8vIL2syqKHgeItT1TAKltqEeLrtisl_6i7De6zen2-JvMey_f1dZ-oCfE/s320/Sommet+en+Ratcha.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5462153368395853314" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;">Sommet de Ratcha, près de Chovi</span></span></span><br /><br /><span style="font-style: italic;"><span style="font-weight: bold;"></span></span></div><span style="font-style: italic;">Photos : Nicolas Landru. Plus de clichés :<a href="http://www.blogger.com/post-edit.g?blogID=7674582651196821340&postID=2962376056377546192"><span style="font-style: italic;"> </span></a></span><br /><span style="font-style: italic;">"Racha, the High Rioni Valley" -<br />http://www.flickr.com/photos/caucasuslandru/sets/72157623837261198/</span><br /><span style="font-style: italic;"><a href="http://www.blogger.com/%20http://www.flickr.com/photos/caucasuslandru/sets/72157623837261198/"> </a><br /><h1 style="background-color: rgb(255, 255, 211);" title="Cliquez pour modifier" id="title_div72157623837261198"><span style="font-size:100%;"> </span></h1><span style="font-style: italic;"> </span><br /><br /></span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-22042052291644829902010-04-09T10:25:00.005+04:002010-04-12T12:52:45.069+04:0021ème comémoration du massacre du 9 avril 1989 à Tbilissi<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOj_QOc5wxz-rAjCMJMzoVFjGhprB8znT1_84jZZeqGI5X9XXulnTlxP6g9T2dcg11JeKJJnospea7fne8E5ijsBxkWuxMFt8bE_fzWLErdvn4f_AOC9uZS7qbjuXI6TZfV6e_rtJ1IvYy/s1600/Commemoration+of+9th+April+massacre.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOj_QOc5wxz-rAjCMJMzoVFjGhprB8znT1_84jZZeqGI5X9XXulnTlxP6g9T2dcg11JeKJJnospea7fne8E5ijsBxkWuxMFt8bE_fzWLErdvn4f_AOC9uZS7qbjuXI6TZfV6e_rtJ1IvYy/s320/Commemoration+of+9th+April+massacre.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5459168749159356770" border="0" /></a><br />Il y a 21 ans, l'armée soviétique tirait sur les manifestants Géorgiens réclamant l'indépendance, sur l'Avenue Roustavéli en plein centre de Tbilissi.<br /><br />Depuis l'indépendance du pays, cette date, fête nationale est symbole de la liberté géorgienne. Chaque année, nombreux sont ceux qui viennent se recueillir devant le parlement sur l'Avenue Roustavéli, là où eut lieu le massacre.<br /><br />Ils viennent brûler un cierge en mémoire des disparus.<br />Les plus grandes figures politiques du pays s'y rendent, à partir du 8 avril au soir, jusqu'à l'heure du massacre, 4 heures du matin, puis toute la journée.<br /><br />Ci-dessus une jeune membre du parti Républicain, et dans la séquence ci-dessous, Guiorgui Gamsakhourdia, fils du premier président du pays, figure de l'indépendance, Zviad.<br /><br /><br /><br /><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwHEyx3dKgY6k3uZoS7o12xtT7O2HeWGhy62oVU64RfjjRdDcNQKxMnY9tID22uwLjjYRTK5q7UxzYvi5UqHg' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe><br /><br /><span style="font-style: italic;">Photo et vidéo : Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-27386491673038519902010-03-31T23:46:00.013+04:002010-04-01T00:39:03.714+04:00Mestia, Svanétie<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAsxZnghrK29Vi5hVwyxUlOqbeUERO4Kqr16G_gsCLKFYmRvOiLorzxKjh6Lh2XJltplR7j1TY2YCyRBAzRORGGrLuMgc4n4iepjGlLHuwF4FKdlgMPFK1yaza7NMcbpgt3qOWGpm6lBOE/s1600/Mestia,+Svan%C3%A9tie.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAsxZnghrK29Vi5hVwyxUlOqbeUERO4Kqr16G_gsCLKFYmRvOiLorzxKjh6Lh2XJltplR7j1TY2YCyRBAzRORGGrLuMgc4n4iepjGlLHuwF4FKdlgMPFK1yaza7NMcbpgt3qOWGpm6lBOE/s320/Mestia,+Svan%C3%A9tie.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454887734626640994" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Dg9rZGDqeWWz7jl3jSohzW12emZD7Evri53vFNwdeF-6mU79o_mEwKevGKyZD_H2h-myNkc-NPdZIT5u35DCqcakm2QRIhzOo4f30OMTSCQQYzMNIDiTop6nWEJrWfwP7_WfesnQCZ68/s1600/IMG_5629.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9Dg9rZGDqeWWz7jl3jSohzW12emZD7Evri53vFNwdeF-6mU79o_mEwKevGKyZD_H2h-myNkc-NPdZIT5u35DCqcakm2QRIhzOo4f30OMTSCQQYzMNIDiTop6nWEJrWfwP7_WfesnQCZ68/s320/IMG_5629.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454893303270117266" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj74jQGvRqemIb3_Pa4ndvsAdgNM3sEZP1ujufRIppzau5fzTod81AgT41UOvfPOFgurY3-0_w_up26TQz1YHiLpi1zc_-abuViLsQoeUXfPgYJ0YOpyif3iVYdbK4Rl5YbYy8UtkIHdu1I/s1600/IMG_5920.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj74jQGvRqemIb3_Pa4ndvsAdgNM3sEZP1ujufRIppzau5fzTod81AgT41UOvfPOFgurY3-0_w_up26TQz1YHiLpi1zc_-abuViLsQoeUXfPgYJ0YOpyif3iVYdbK4Rl5YbYy8UtkIHdu1I/s320/IMG_5920.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454899602560334882" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCi6OoVRCExKNaxxvGJjSSDVqCwWhgfnm0zgGvc-ptz8rBi71kA3z-plxw4huaGi5OLvcHEnw1txMRyAXpbN7wsnjOZTH7_pSjY_XRvHxyxsSzR-obnRxuMi38PPdC5PIGHv9joUVehQwV/s1600/IMG_5732.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhCi6OoVRCExKNaxxvGJjSSDVqCwWhgfnm0zgGvc-ptz8rBi71kA3z-plxw4huaGi5OLvcHEnw1txMRyAXpbN7wsnjOZTH7_pSjY_XRvHxyxsSzR-obnRxuMi38PPdC5PIGHv9joUVehQwV/s320/IMG_5732.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454897886137972354" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-uaCpJQ0pMHSogyWh_RpUSTPrG8-n_FRG3d7Fp052iijEHy29EHfeY02SqClYv-5pevTEb7k2jW7TU7my6G8yppLDxG0Y_nkwJc77KxspPFxVTU6RU7aDlRwjafqb36-DVCYtXKMTxYtO/s1600/IMG_5834.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-uaCpJQ0pMHSogyWh_RpUSTPrG8-n_FRG3d7Fp052iijEHy29EHfeY02SqClYv-5pevTEb7k2jW7TU7my6G8yppLDxG0Y_nkwJc77KxspPFxVTU6RU7aDlRwjafqb36-DVCYtXKMTxYtO/s320/IMG_5834.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454898639599510162" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLZ5tT2Yysnc63JNhfOCWNnflv1xN5eW3K3eX3K46p9oJihELaV3e6XMtH3Hbvvlwcgm14tWw6NbrZihvEjH72hrOMC-rL1rYIoBW2ERnNrqNKdgHFPTaSqPb1ggc6AUGsU6d3v8Foo3lt/s1600/Mestia.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLZ5tT2Yysnc63JNhfOCWNnflv1xN5eW3K3eX3K46p9oJihELaV3e6XMtH3Hbvvlwcgm14tWw6NbrZihvEjH72hrOMC-rL1rYIoBW2ERnNrqNKdgHFPTaSqPb1ggc6AUGsU6d3v8Foo3lt/s320/Mestia.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454895656449131778" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPzmCosErO32w2RCM-0FqpUhIMZa89rkUl-KfDZMIMbrRPSALTJZ_75CpvKIW43EjdwyDxyEcuf9db3bz0Xgur1kzNnaevOzhutnYEmCzt583zuPgSrTIKOXS6DaPRvtA4E2GmZnoR5CUw/s1600/IMG_5908.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPzmCosErO32w2RCM-0FqpUhIMZa89rkUl-KfDZMIMbrRPSALTJZ_75CpvKIW43EjdwyDxyEcuf9db3bz0Xgur1kzNnaevOzhutnYEmCzt583zuPgSrTIKOXS6DaPRvtA4E2GmZnoR5CUw/s320/IMG_5908.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454894716097929506" border="0" /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTHXZ-8omURJgguGnWyz3BwTxi9j8ZvZdggr0hRy_69Dtl4IyanGt77utePzFgts0JMuPxzcmD95vCqrUSSweBcJFirmtNbjkaJ40JuqAzuVUcSruOOSH6QMcHPh84fNuIv2l-Ky_U66xL/s1600/Truie+svane.jpg"><br /></a><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwCeUVj6UaSk6FkV8LuhL9TwwIaqZUrthFsuEmerlz_KYbot8-d-srcCCxSWBx8h-03NxgiYeCb1XtNX49CBYJt4OfH7X6xpYXU5_RHg13mgjlFdiOoIYJYNux3zKJGeXEV53TE_5n3wEl/s1600/IMG_5615.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwCeUVj6UaSk6FkV8LuhL9TwwIaqZUrthFsuEmerlz_KYbot8-d-srcCCxSWBx8h-03NxgiYeCb1XtNX49CBYJt4OfH7X6xpYXU5_RHg13mgjlFdiOoIYJYNux3zKJGeXEV53TE_5n3wEl/s320/IMG_5615.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454892075635757330" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs_dNJsz1-AxVgPngNlp2ChScRcQKwKDIxMDpLm09ffO5jRvEvW8bgFQXiS1V-b_f-8O1fYR8u-MhiMBAPYyRX6BrZ0dKdWjAXP-tczwiDay4CoV0qk_7pYhJlZGqQhzkThLkkZa_HFgfA/s1600/IMG_5666.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgs_dNJsz1-AxVgPngNlp2ChScRcQKwKDIxMDpLm09ffO5jRvEvW8bgFQXiS1V-b_f-8O1fYR8u-MhiMBAPYyRX6BrZ0dKdWjAXP-tczwiDay4CoV0qk_7pYhJlZGqQhzkThLkkZa_HFgfA/s320/IMG_5666.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454894074348590274" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTHXZ-8omURJgguGnWyz3BwTxi9j8ZvZdggr0hRy_69Dtl4IyanGt77utePzFgts0JMuPxzcmD95vCqrUSSweBcJFirmtNbjkaJ40JuqAzuVUcSruOOSH6QMcHPh84fNuIv2l-Ky_U66xL/s1600/Truie+svane.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTHXZ-8omURJgguGnWyz3BwTxi9j8ZvZdggr0hRy_69Dtl4IyanGt77utePzFgts0JMuPxzcmD95vCqrUSSweBcJFirmtNbjkaJ40JuqAzuVUcSruOOSH6QMcHPh84fNuIv2l-Ky_U66xL/s320/Truie+svane.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454897208172055266" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS3EcZ330W36Be5gQqS9WPDUizUZZmKfs2X_NkZQIaTTHTR4FScE4X0IbRM2zLkNVAhqLE4XmWaIkrbtXkR_4Jjbk6BCybfo0haLdbFPsTh7bKoZ4aVTfFVGoEhvu9Wpj2RvsoHAblYBlv/s1600/IMG_5710.JPG"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS3EcZ330W36Be5gQqS9WPDUizUZZmKfs2X_NkZQIaTTHTR4FScE4X0IbRM2zLkNVAhqLE4XmWaIkrbtXkR_4Jjbk6BCybfo0haLdbFPsTh7bKoZ4aVTfFVGoEhvu9Wpj2RvsoHAblYBlv/s320/IMG_5710.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5454890856319932050" border="0" /></a>Mestia, Svanétie<br /><br /><div style="text-align: left;"><span style="font-style: italic;">Photos : Nicolas Landru</span><br /></div></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-76978688025346553962010-03-24T02:37:00.004+04:002010-03-24T02:43:40.799+04:00Videos : Sheep farming in Shiraki Steppe, South Kakheti<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_vC52eVXa_30sILX17PNLpcSi_7cZmKwUTSRpDfl-DH2f8xQVexSLHDVHfccQR6VW4QX8O0MWcb4hyJbC6IPQWbO9bJGTYfF2lH9rjHwcM6-u62-KqQREZ1MCWc8I62BYcR9lXF3iivi-/s1600-h/A+Ram+in+Shiraki,+close+to+Kasristskhali.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_vC52eVXa_30sILX17PNLpcSi_7cZmKwUTSRpDfl-DH2f8xQVexSLHDVHfccQR6VW4QX8O0MWcb4hyJbC6IPQWbO9bJGTYfF2lH9rjHwcM6-u62-KqQREZ1MCWc8I62BYcR9lXF3iivi-/s320/A+Ram+in+Shiraki,+close+to+Kasristskhali.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451962992648681074" border="0" /></a><br /><a href=" http://www.youtube.com/watch?v=1YCIzIJgLsI">Evening Mood in The Shiraki Steppe</a><br /><a href=" http://www.youtube.com/watch?v=UpTNq9ypjh8">Morning Mood in The Shiraki Steppe</a>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-78981939612299890352010-03-23T11:13:00.001+04:002010-04-01T00:48:57.683+04:00The Shiraki Steppe, Winter Pasture of The TushsSee more pictures: <a href="http://www.flickr.com/photos/caucasuslandru/sets/72157623672319470/">http://www.flickr.com/photos/caucasuslandru/sets/72157623672319470/</a><br /><br /><div style="text-align: left;" align="center"></div><div style="text-align: left;" align="center"><img style="text-align: center; margin: 0px auto 10px; width: 320px; display: block; height: 240px;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451716456086179570" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivrJf86ozSRkM4UjtzRfnYtf3vu5YS6Gb8rSH9IO0gwaGB9OHWf1rdinAZSP2xy-77AvW1AYxLTNzUc0WtPVZTdL9KK1ZZmGXfLtSsFlRuU86AWhJ5EZtGbmU-JFIQhUCLTO8ZJRvvbr4d/s320/Vashlovani+Range+from+the+steppe+of+Samukhi.jpg" border="0" /></div><div style="text-align: left;" align="center">In the very South of the eastern Georgian region of Kakheti, the Shiraki "plain" is traditionnally the winter pasture of shepherds from Tusheti (Greater Caucasus mountains). It was given to them by Kakhetian kings to thank them for their alliance against Persians. The flocks are brought in the summer into the mountains, and come back in this vast area of semi-desert, dry hilly ranges and agricultural plains the rest of the year.<br /></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0ICay1vXGAoeZxSgY3lmxM6E9CTDLgSpr57YhJkRFI9aWPQIJg_Anebdv8EBSqR_NHUHMmeNRG542KGaHIQM3E4hmISy0HI84w5lQXlqfJlwNGqGogLqo2TLgtsLg0xhyphenhyphenvB3tXZUVCz9I/s1600-h/Eldar+Depression,+2.jpg"><img style="width: 320px; height: 240px; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451545936940021474" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0ICay1vXGAoeZxSgY3lmxM6E9CTDLgSpr57YhJkRFI9aWPQIJg_Anebdv8EBSqR_NHUHMmeNRG542KGaHIQM3E4hmISy0HI84w5lQXlqfJlwNGqGogLqo2TLgtsLg0xhyphenhyphenvB3tXZUVCz9I/s320/Eldar+Depression,+2.jpg" border="0" /></a><br /></div><br />The Tushs are themselves nowadays based in Alvani, Kakheti, at the feet of the Tushetian mountains. The families live there, whereas the shepherds spend a big part of their time in the mountains or in the steppe.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuvKJ72P41oqbzheiYzWpTSUsHIENRM1SDmqha5JTYmmkmiuc8QY29Fj-3ThkuDR2PjnYhVFyIvzdz3W-Sz_n9AZ8uDYcCrMGFpPwMlqiJH2Lz6FtG4gMjOEUwCncQs3OMzXEk044PekCE/s1600-h/Tornike.jpg"><img style="width: 320px; height: 240px; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451548681570644338" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuvKJ72P41oqbzheiYzWpTSUsHIENRM1SDmqha5JTYmmkmiuc8QY29Fj-3ThkuDR2PjnYhVFyIvzdz3W-Sz_n9AZ8uDYcCrMGFpPwMlqiJH2Lz6FtG4gMjOEUwCncQs3OMzXEk044PekCE/s320/Tornike.jpg" border="0" /></a><br /></div>The sheep economy is still organized on a half feudal system. The more important families own their flock, their "Bina" (house) and some pasture land around. They are the "patrons" and employ lower-class compatriots, as well as Kists (Chechens from Georgia) or fellow mountain Georgians (Mtiuls, Pshavs) as shepherds or as farm-boys.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYmBN35UMYhFDWbXzQo11Ruin7qaAeArXgf6fJnSHheWA29vc_x6ftaSBto17nWATr2eWw0ibVfBsyYQrj_vdu0FfR8NXjpFhA331q5ONDWxev-5YnVTzoj8x4ycLdb-Ojqn6l0H8rJhJ-/s1600-h/Oleg,+The+Chechen+%28Kist%29.jpg"><img style="width: 320px; height: 240px; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451550550512727938" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYmBN35UMYhFDWbXzQo11Ruin7qaAeArXgf6fJnSHheWA29vc_x6ftaSBto17nWATr2eWw0ibVfBsyYQrj_vdu0FfR8NXjpFhA331q5ONDWxev-5YnVTzoj8x4ycLdb-Ojqn6l0H8rJhJ-/s320/Oleg,+The+Chechen+%28Kist%29.jpg" border="0" /></a><br /></div><br />Except in the only village, Kasristskhari (or Eldari), where live real families, the Tushs, besides some closely related Pshavs and some Azeri shepherds, are a majority in the Steppe. As this pastoral way originates in a nomadic tradition of transhumances, their is almost no woman in the area.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBkXEFZ347EYEUujWLtpdwBzOrN3yCxm4mzOafslnz_IuMojl7wR4lqixc7cOJX3eC9dpPkbOA3zet4FjaUq3HQ9yzAhGfaj06j1e3v_mnSt8ZGo3c4yf7PoU95KfgKEAZpylyduftkPI/s1600-h/Alika's+fields.jpg"><img style="width: 320px; height: 240px; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451549723138375746" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBkXEFZ347EYEUujWLtpdwBzOrN3yCxm4mzOafslnz_IuMojl7wR4lqixc7cOJX3eC9dpPkbOA3zet4FjaUq3HQ9yzAhGfaj06j1e3v_mnSt8ZGo3c4yf7PoU95KfgKEAZpylyduftkPI/s320/Alika's+fields.jpg" border="0" /></a><br /><br /></div>Separating the two main plains of the region, the Vashlovani Range as been declared a national park and some parts of it are a strict natural reserve. With its picturesque "badlands" and canyons, it is a (almost unfrequented) touristic attraction. And could become a really visited one if the quasi not existence of roads in the region, as well as its remote wilderness, would not make it so difficult to reach. Though, it would then loose its picturesque charm.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6Pxfh65gmplKiDA4tfv60C7seRrz3WoepoOUi7-BBUHprpzjh0QU8O648taZ7IvICEG8N_-lII9tK7Kzww_q5PLner81vh16J_HfxeLX8x7eqRlhjlJFUqOeOneIJu9RuWendoR7Ll8Gg/s1600-h/Eagle+gorge+2.jpg"><img style="width: 320px; height: 240px; cursor: pointer;" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451551648233255186" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi6Pxfh65gmplKiDA4tfv60C7seRrz3WoepoOUi7-BBUHprpzjh0QU8O648taZ7IvICEG8N_-lII9tK7Kzww_q5PLner81vh16J_HfxeLX8x7eqRlhjlJFUqOeOneIJu9RuWendoR7Ll8Gg/s320/Eagle+gorge+2.jpg" border="0" /></a><br /></div><div style="text-align: center;">The Shiraki Steppe<br /></div><p><br /><span style="font-style: italic;">Pictures: Nicolas Landru</span> </p>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-7429328010422169792010-03-23T10:59:00.009+04:002010-03-23T11:20:26.195+04:00The Forgotten Sanatoria of Tskhaltubo, a Picture Gallery by Birgit Kuch and Nicolas Landru<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxBWbq065P4GnXmJXlKeZlo8n0dlZbTZ_OYqyQal3idnjkaDwKpXp_iMI3BhbkYQd93GtRT8H2AJSbSpAQQjq34Pb5jQ1G74Poew1NndAX5qg4XjQQ3laZO3HA79Od6A9XRJbVOLjIwzLy/s1600-h/photos_20100318042251.jpg"><img style="display: block; margin: 0px auto 10px; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxBWbq065P4GnXmJXlKeZlo8n0dlZbTZ_OYqyQal3idnjkaDwKpXp_iMI3BhbkYQd93GtRT8H2AJSbSpAQQjq34Pb5jQ1G74Poew1NndAX5qg4XjQQ3laZO3HA79Od6A9XRJbVOLjIwzLy/s320/photos_20100318042251.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5451721996329206450" border="0" /></a><span style="font-style: italic;"><span style="font-size:85%;">Tskhaltubo, Birgit Kuch</span><br /><br /></span></div><div>A lost, once prestigious, sanatoria complex in Imeretia, Western Georgia, which gives the weird impression of a Stalinist temples resort in the jungle... </div><br /><div><div style="text-align: left;">See, in English: <a href=" http://www.caucaz.com/home_eng/portfolio.php?id=35">The Forgotten Sanatoria of Tskhaltubo, Imeretia</a></div><div style="text-align: left;">in French: <span style="text-decoration: underline;"><a href=" http://www.caucaz.com/home/portfolio.php?id=35">Les sanatoriums oubliés de Tskhaltoubo, Imérétie</a></span><br />in German: <a href=" http://www.caucaz.com/home_de/portfolio.php?id=35">Die Vergessenen Sanatorien von Zchaltubo, Imeretien</a></div></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-39825642841758163692010-03-16T22:13:00.013+04:002010-03-16T22:47:01.219+04:00Gudauri, Khevi. A ski resort and a great point of view on the Caucasus<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLgotTZ4zvWwNdUuB4hbLVxZ5AItpUUWl4CQM_SQCWLuQ9U3spjkWCoKFZyA3GLQWV3NOL04KyHSP4aaG6lBHZ-eMjYS6VZMaUJMWqg8K5peqGtYIN6P6_eMYRJ9KGkMDmVtvHgD3qMTgF/s1600-h/Levi+Range.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 129px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhLgotTZ4zvWwNdUuB4hbLVxZ5AItpUUWl4CQM_SQCWLuQ9U3spjkWCoKFZyA3GLQWV3NOL04KyHSP4aaG6lBHZ-eMjYS6VZMaUJMWqg8K5peqGtYIN6P6_eMYRJ9KGkMDmVtvHgD3qMTgF/s320/Levi+Range.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5449296702780579394" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">The Levi Range</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAqrixcHQqeCtbVNcMNQPmcibBVNyX_Ide973XAgGoH80wCyX7eTGbVeX5NHFCtSWGwHxECJ2C8vvqG0eQpNNU2jraoHSDh2CxTtcyNIjfTmwZnRVtrJxyWR-D3IDE91KSuDXOSVmVD5CN/s1600-h/Kazbek+Massive.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjAqrixcHQqeCtbVNcMNQPmcibBVNyX_Ide973XAgGoH80wCyX7eTGbVeX5NHFCtSWGwHxECJ2C8vvqG0eQpNNU2jraoHSDh2CxTtcyNIjfTmwZnRVtrJxyWR-D3IDE91KSuDXOSVmVD5CN/s320/Kazbek+Massive.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5449299154256197970" border="0" /></a><br /></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size:85%;">The Kazbek Massive</span><br /><br /><div style="text-align: right;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoe50ZD0Pa3_db2Y_10-mWLsOg1GC8rbHvaCJX6aUxoqcvlI6E5_eNsvRrKZ1sanKBSFvhtjSM0CvWnyAZ-YVm1AgdLI11Q7H8giiI2muGN-eHe9wRm57v7HG2TDAN9-K_8D-AsbTq7qtL/s1600-h/Young+guys+drinking+in+Gudauri+ski+resort,+Greater+Cauc.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoe50ZD0Pa3_db2Y_10-mWLsOg1GC8rbHvaCJX6aUxoqcvlI6E5_eNsvRrKZ1sanKBSFvhtjSM0CvWnyAZ-YVm1AgdLI11Q7H8giiI2muGN-eHe9wRm57v7HG2TDAN9-K_8D-AsbTq7qtL/s320/Young+guys+drinking+in+Gudauri+ski+resort,+Greater+Cauc.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5449302174791445858" border="0" /></a></div><div style="text-align: right;"><span style="font-size:85%;">Young guys drinking<br /><br /></span></div><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o1Yih8Lo0RG8f8vidHLCarrOKexdpvZW2cftpU8DEXs7SwgvDPZFRiuwtHYDakLpxTuWtVWPclQ_stXDKYfNZwvg1ab3irzjWCLGkg1YqhgrmXSUpFI0aeQn_0WUQhtF24T8JR6faSzW/s1600-h/Gudamakharo+Range.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7o1Yih8Lo0RG8f8vidHLCarrOKexdpvZW2cftpU8DEXs7SwgvDPZFRiuwtHYDakLpxTuWtVWPclQ_stXDKYfNZwvg1ab3irzjWCLGkg1YqhgrmXSUpFI0aeQn_0WUQhtF24T8JR6faSzW/s320/Gudamakharo+Range.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5449300744263750018" border="0" /></a></div></div><div style="text-align: center;"><span style="font-size:85%;">The Gudamakharo Range<br /><br /></span><div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidMzdvJZnjzN-21cFHuuhnqt26z_qfHD5fSD71TfSHPOYr6AgAWRH_P0ekWkcg9VpUMc-9j8k9JkkgwfYWB13jVQ2MaBVwDAJRoAWewO9BSVAGZ8M3GLTrFD1VGUnNjkoBVQT81jLocKpm/s1600-h/View+from+Gudauri+-+Greater+Caucasus+Range.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidMzdvJZnjzN-21cFHuuhnqt26z_qfHD5fSD71TfSHPOYr6AgAWRH_P0ekWkcg9VpUMc-9j8k9JkkgwfYWB13jVQ2MaBVwDAJRoAWewO9BSVAGZ8M3GLTrFD1VGUnNjkoBVQT81jLocKpm/s320/View+from+Gudauri+-+Greater+Caucasus+Range.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5449302827106848690" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">View from the pistes<br /><br /></span></div><div style="text-align: left; font-style: italic;">See more: <a href="http://www.flickr.com/photos/caucasuslandru/sets/72157623624312896/"><b>Gudauri, Ski Resort in Khevi</b></a><br />Pictures: Nicolas Landru<br /></div></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-6099132089135541772010-03-15T16:12:00.012+04:002010-03-15T17:07:34.965+04:00Imedi TV : Les Russes envahissent la Géorgie, Saakachvili assassiné - un canular qui fait rire jaune<span style="font-weight: bold; color: rgb(166, 166, 166);font-size:85%;" >Article paru dans caucaz.com le 15/03/2010</span><span style="color: rgb(73, 115, 143);"><br /><br />Par </span><span style="color: rgb(73, 115, 143);font-size:85%;" >Nicolas LANDRU</span> <span style="color: rgb(73, 115, 143);">à Tbilissi</span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuw8Zgqp7eTmWPkkMjeKZ_jrbskqfaZNLX1e17R3N12Ug8Bds9o1Cv-ryGa2BHKJlbJIUh_OJN0QqCXm6XcZ0ipOlsPZcfksdrDfLJiEVJtLnrOBUXRC1jiu4nanQh7N0F3TSgRwayh_fg/s1600-h/Imedi+UNE.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhuw8Zgqp7eTmWPkkMjeKZ_jrbskqfaZNLX1e17R3N12Ug8Bds9o1Cv-ryGa2BHKJlbJIUh_OJN0QqCXm6XcZ0ipOlsPZcfksdrDfLJiEVJtLnrOBUXRC1jiu4nanQh7N0F3TSgRwayh_fg/s320/Imedi+UNE.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448832879875012098" border="0" /></a><br /><br /><span class="chapo3"><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><span style="font-style: italic;">Tbilissi, 20h. Bien des Géorgiens auront eu des sueurs froides ce samedi 13 mars 2010, s’ils n’ont pas allumé leur télévision suffisamment à l’avance. Le journal du soir de la chaîne de télévision Imedi (Espoir) a pendant ½ heure été remplacé par un faux journal annonçant une nouvelle invasion russe, le bombardement de grandes villes du pays, et pour finir, l’assassinat du président Mikheïl Saakachvili. Bilan : mouvements de paniques, réseaux de téléphonie saturés, pillage d’une station service à Gori… Des critiques nationales et internationales, et un électrochoc pour l’opposition politique tirée de son hibernation et contrainte d’inaugurer plus tôt que prévu sa nouvelle saison de contestation. </span></span><br /><br />Ce canular d’une télévision pro-gouvernementale est un nouvel et étrange avatar de la vie médiatique et politique de ce pays du Caucase habitué à des coups de théâtre répétés depuis plus de deux ans. La population, encore marquée par la guerre d’août 2008, a réagi à vif. Alors que les autorités ont une réaction ambiguë vis-à-vis de l’affaire, les diplomates occidentaux blâment la chaîne, qui a présenté ses excuses à chaud mais fermement réaffirmé son intention et défendu son faux journal par la suite.<br /><br /><b>« Comment les évènements peuvent se développer si la société ne se consolide pas contre les plans de la Russie »</b><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2dHHBxwDNV0Fm9rqG2qF9rQUlagXg4GTZeT5SdtdiL0vpJsdhiuS6AOfmy8ZFrcMcl7yIA0G_QKOsPCBXXOazBH0QndTikdmrxAa0E65Vl3QhxpLEwyaEKcSIUfFZ_zZ5sYoS2xLpxRDs/s1600-h/IMEDI+PROGRAMME.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 207px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2dHHBxwDNV0Fm9rqG2qF9rQUlagXg4GTZeT5SdtdiL0vpJsdhiuS6AOfmy8ZFrcMcl7yIA0G_QKOsPCBXXOazBH0QndTikdmrxAa0E65Vl3QhxpLEwyaEKcSIUfFZ_zZ5sYoS2xLpxRDs/s320/IMEDI+PROGRAMME.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448844578075108722" border="0" /></a><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div>Ainsi annoncé par la présentatrice Natia Koberidzé, le sens de la diffusion d’une version falsifiée du journal de 20h « Kronika » est clair : si les Géorgiens ne se rassemblent pas autour du gouvernement, les Russes s’empareront du pays. Le faux journal vient expliciter cette annonce pleine d’allusions : on y parle de deux leaders de l’opposition, Nino Bourdjanadzé et Zourab Noghaïdéli (qui ont récemment effectué une visite au Kremlin), conduisant des manifestations après la victoire du pouvoir en place à la mairie de Tbilissi. Les Russes se servent des troubles provoqués pour envahir la Géorgie et, finalement, venir tuer le président.<br /><br />L’argument de la cohésion nationale est un élément central de la rhétorique anti-opposition développée par le régime en place depuis la vague de turbulences partie à l’automne 2007. Il a permis à Mikheïl Saakachvili de mettre fin aux manifestations le 7 novembre en instaurant l’Etat d’urgence puis, à plusieurs reprises, de mettre en difficulté ses opposants. La guerre d’août 2008 ayant matérialisé le danger invoqué, l’opposition s’était rangée derrière le président pendant le conflit, puis s’était tue avant de remettre sur pied ses attaques au printemps 2009, pour une lourde saison de contestation. Les élections pour la mairie de Tbilissi qui doivent se tenir en mai-juin 2010 pourraient bien voir une nouvelle vague d’interminables manifestations paralyser les rues de Tbilissi. En soi, le faux journal est donc un point sur les « i » avant même que l’opposition, quasi absente pendant l’hiver, n’ait pu faire sa rentrée.<br /><br />Le porte-parole du gouvernement s’est rendu au siège d’Imedi peu après la diffusion du faux journal, afin d’émettre une critique officielle de cette action, prévisiblement impopulaire, et plusieurs membres de la majorité présidentielle ont fermement condamné l’évènement. Mais la réaction personnelle du président Saakachvili, le dimanche 14 mars, est plus ambiguë. Loin de commenter la forme de l’évènement et après avoir brièvement critiqué Imedi pour ne pas avoir fait défiler de légende signalant qu’il s’agissait d’un faux, le président géorgien s’est surtout appesanti sur le fait qu’il trouvait ce scénario « proche au maximum de la réalité ».<br /><br />« L’ennemi de la Géorgie a commencé à montrer un très mauvais film pour la Géorgie en août 2008, mais nous avons arrêté ce film, bien que nous sachions que le réalisateur continue d’écrire le script du scénario, qui est proche de ce que nous avons vu hier », déclarait-il, interrogé sur l’évènement. Manière de soutenir le projet même d’un journal-pronostic fictif et apocalyptique. En allant jusqu’à vanter l’adéquation du canular avec la réalité en ce qui concerne l’opposante Nino Bourdjanadzé, pointant qu’elle est allée rencontrer Poutine à Moscou et martelant que par cet acte elle prouve qu’elle n’a « aucune dignité », le président géorgien ne cherche absolument pas à éloigner le soupçon selon lequel la diffusion du faux journal émane de plus haut, dans le gouvernement.<br /><br /><b>« La situation est trop tragique pour un canular »</b><br /><br />Guiorgui, activiste de la société civile ayant pris part à la manifestation spontanée et nocturne lancée contre la chaîne de télévision, connaît le canular diffusé par la télévision belge RTBF le 13 décembre 2006, qui annonçait la désintégration de l’Etat belge. Formule identique, ont peut même parler d’une copie exacte : ½ heure de faux journal où seuls des détails très pointus peuvent laisser comprendre la supercherie (ici, une succincte évocation de dates en juin 2010 et de la tenue d’élections municipales) ; le tout dans le format d’une édition spéciale, suivie d’un débat. Un sujet brûlant et un scénario extrême mais vraisemblable sont à la clé d’une formule à laquelle le téléspectateur non averti croira presque à coup sûr. Mais pour Guiorgui, la similarité s’arrête là. « En Belgique, il n’y a pas eu mort d’homme. Il n’y a pas eu de guerre un an et demi plus tôt, et on n’annonçait pas à la population qu’elle risquait les pires horreurs ».<br /><br />La réaction paniquée d’un grand nombre de personnes à travers tout le pays indique une nervosité parmi la population, qui, il y a moins de deux ans, vivait une invasion étrangère. Pendant l’émission, le réseau téléphonique était saturé, les gens prenant l’émission en cours tentant de s’informer. A Tbilissi, un grand nombre de téléspectateurs interviewés à chaud indiquent avoir cru à la réalité du journal, et en avoir informé des personnes qui ne regardaient pas cette chaîne, qui à leur tour y ont cru l’espace de 20 minutes. Dans les villes indiquées dans le faux journal comme étant visées par d’imminents bombardements, comme Poti et Sénaki en Mingrélie, il y a eu des ébauches chaotiques de fuite. A Gori, ville ultrasensible ayant connu au plus près la guerre de 2008, la population est restée en alerte toute la nuit ; un groupe d’hommes a attaqué une station service pour prendre de l’essence et pouvoir ensuite s’enfuir. On signale que les appels d’ambulance ont été anormalement élevés cette nuit-là, et l’on a même recensé des cas de réservistes appelés à la guerre par leurs officiers qui regardaient Imedi.<br /><br />Même si à 20h30, tout le monde ou presque découvrait la vérité, la population géorgienne a eu une sévère piqûre de rappel. La condamnation sans appel de l’acte par les diplomates de Tbilissi, à commencer par l’ambassadeur des Etats-Unis John Bass qui le qualifie d’«irresponsable », ainsi que la réaction concernée des médias du monde entier, renforcent la réception perplexe et indignée de l’émission par une partie visible de la population géorgienne, du moins à Tbilissi. A titre indicatif, plusieurs groupes se sont formés sur facebook pour condamner l’émission, atteignant les 5000 membres avant même la fin de celle-ci samedi 13 mars.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiYTNPLCsqW3-p4B9SDg0ZVRJhiekQ47ajaE0zyKBJOqahv-V3wSn4QV6aJFM3KUOi1J34ne6zkZW-uIVP_quIOzCqL_2_IBPJxt8qlTJlQMCkZfRE7yWRW5frbX8-h9CpyN-nfbBrVyTK/s1600-h/Imedi+Blog.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiYTNPLCsqW3-p4B9SDg0ZVRJhiekQ47ajaE0zyKBJOqahv-V3wSn4QV6aJFM3KUOi1J34ne6zkZW-uIVP_quIOzCqL_2_IBPJxt8qlTJlQMCkZfRE7yWRW5frbX8-h9CpyN-nfbBrVyTK/s320/Imedi+Blog.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448841439098179938" border="0" /></a><br /></div><br /><b>Un réveil prématuré de l’opposition</b><br /><br />Dans la foulée, l’opposition politique géorgienne, notamment les leaders visés dans le faux journal, organisaient une manifestation spontanée. Aux côtés d’organisations de la société civile et de groupes de citoyens anonymes en colère, des figures majeures de l’opposition se rassemblaient devant le siège d’Imedi à Dighomi. Quelques invités sortant de l’émission ont été injuriés et aspergés, mais en dehors de cela et de quelques slogans scandés, les différents partis d’opposition paraissaient relativement peu organisés et ne décidaient pas d’entreprendre une action plus insistante. Ils décidaient néanmoins d’organiser un meeting public pour le lendemain, inaugurant ainsi la première manifestation de l’année, et précédant leur agenda d’action fixé en fonction des élections municipales de mai-juin.<br /><br />Après un printemps de manifestations continues qui avaient paralysé la capitale en 2009, puis un estompement du mouvement à l’orée de l’été, le choc des familles ne s’est pourtant pas transformé en un suivi massif et spontané de la colère politique de l’opposition. La manifestation nocturne et celle du lendemain n’attiraient guère plus que 200 à 300 participants. Malgré le choc, et peut-être en parti grâce à un effet réussi de peur, la fureur populaire est loin.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYWuTfHVHvQGyR2tUY3NPLKDP9mrMLScfChiZd0NI6MI16IynaCu4Ydklnih1S_gugUDu-z_I3Dfg7aFEOQgF3Q_lvXZrNYXgEOsxgJoaxCqMYai_X2U2b2bbrkEEABq7fpGsc5cv3eilo/s1600-h/Imedi+Blog+2.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 280px; height: 187px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYWuTfHVHvQGyR2tUY3NPLKDP9mrMLScfChiZd0NI6MI16IynaCu4Ydklnih1S_gugUDu-z_I3Dfg7aFEOQgF3Q_lvXZrNYXgEOsxgJoaxCqMYai_X2U2b2bbrkEEABq7fpGsc5cv3eilo/s320/Imedi+Blog+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448838337089047074" border="0" /></a><br /></div><br />La question du pourquoi reste bien ouverte. La diffusion du canular visait-elle aussi en partie à prendre l’opposition de cours ? Le mouvement de panique était-il voulu ? Dans quel but ?<br /><br /><b>Imedi TV, un étrange destin </b><br /><br />La question la plus terre-à-terre reste la suivante : pourquoi précisément la chaîne Imedi s’est-elle lancée dans cette aventure controversée et risquant la survie même du groupe médiatique ? Un mouvement citoyen a déjà annoncé vouloir traîner l’affaire devant la justice. Dans le faux journal, l’utilisation et la falsification outrancières de paroles de personnes existantes et d’importance (Barack Obama, Eric Fournier, l’ambassadeur français, les chefs d’Etat baltes et polonais, tous intervenant pour appeler à sauver la Géorgie) seraient suffisantes pour faire crouler le groupe sous les procès pour diffamation.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJCghK43M93UZT6T7JjPfH-e0aeNFhPhQXKvsqiTqsr6KHYQqQ1qnXZ3HP_pBaeIt7AvIWcBDU14h5d-21tjAF58ez_Hf_wfmxOprDaoh0siIh7CVPeI5VDuHlpZ7P7SQG38vJmj8PIwhA/s1600-h/802c5c54f67f-483x500.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 203px; height: 210px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJCghK43M93UZT6T7JjPfH-e0aeNFhPhQXKvsqiTqsr6KHYQqQ1qnXZ3HP_pBaeIt7AvIWcBDU14h5d-21tjAF58ez_Hf_wfmxOprDaoh0siIh7CVPeI5VDuHlpZ7P7SQG38vJmj8PIwhA/s320/802c5c54f67f-483x500.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5448845463690322386" border="0" /></a><br /></div><br />A présent, Imedi est dirigée par un proche du président Saakachvili, Guiorgui Arveladzé. Mais elle se distingue des chaînes publiques et de celles qui sont clairement et ouvertement les alliés du pouvoir comme Roustavi 2. Pendant un temps le média principal de l’opposition, propriété du sulfureux oligarque Badri Patarkatsichvili, opposant personnel à Saakachvili, la télévision avait été fermée à la suite des manifestations du 7 novembre 2007. Après la mort étonnante de Patarkatsichvili en pleine campagne présidentielle à laquelle ce dernier participait, la question de sa propriété, avec l’achat d’une part majeure d’actions par un certain Joseph Kay, que l’opposition accuse d’être un agent du gouvernement, a été une question opaque. Quoiqu’il en soit, Imedi est depuis devenu une autre voix du pouvoir.<br /><br />Des rumeurs veulent qu’un procès ait été en perspective, pour redonner des parts d’Imedi à l’héritière légale de Patarkatsichvili, sa veuve Inna Goudavadzé. Auquel cas une action suicidaire aurait été une manière comme une autre de faire fermer cette télévision depuis trop longtemps encombrante. Ce qui est certain, c’est qu’Imedi est pro-gouvernementale, mais ne représente pas officiellement ni symboliquement la voix du pouvoir. Ce qui a son sens pour un acte ouvertement outrancier, moralement condamnable, mais possédant un contenu on ne peut plus dans la ligne de la propagande gouvernementale.<br /><br />« Il ne manquait plus que ça, une fausse invasion russe », ironise enfin Guiorgui. Pour la population d’un pays sous haute tension internationale depuis deux décennies, et particulièrement ces dernières années, la soirée de samedi a été un faux mais violent rappel indiquant que la stabilité est encore un rêve qui paraît bien lointain en Géorgie, même lorsqu’en réalité il ne se passe rien.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Photos : Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-92076010376396940322010-03-09T11:45:00.010+04:002010-03-09T13:37:05.720+04:00Kutaisi, old new and new old<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqzcrYyl6dxhVJ52YoxRbWtGP3cLIH1zyfu-3ehnS-YBk6sUxWtOv5G1sAW4u6CvORJ0pYCeVG4W6pxkhMgj-IytOwM5D_xQvgseN9FgyjXa8sb67YS1Klj2w_L1FsuMWjFOrC1KuQRs5r/s1600-h/Kutaisi+from+Ukimerioni+hill.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqzcrYyl6dxhVJ52YoxRbWtGP3cLIH1zyfu-3ehnS-YBk6sUxWtOv5G1sAW4u6CvORJ0pYCeVG4W6pxkhMgj-IytOwM5D_xQvgseN9FgyjXa8sb67YS1Klj2w_L1FsuMWjFOrC1KuQRs5r/s320/Kutaisi+from+Ukimerioni+hill.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446558427766827442" border="0" /></a>Kutaisi recently came in the international media's attention: while blowing up a Soviet World War II memorial, an old woman and a little girl were killed. Because the date of explosion was advanced and the operation poorly prepaired.<br /><br />Followingly, Russia protested against the pro-western Georgian governement, and announced that it would build a copy of that monument in Russia - in a smaller size.<br /><br />This revealing demonstration of memory policies through city-planning is also representative of the nowadays strange fate of Kutaisi, caught between a strong Georgian national past, a heavy industrial and Soviet one, and the will of a regime to take a completely new orientation.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJYFX23edzhS_bHi_f2d2FbjDBYKxbJitqXfs5cTUHM61gTGBDVI5j33udJu82QIuE_aaj1ARC0ZII3Udy90xTqSIn96j8ImRbh07aElPM7wYj89n8OsQTuXgMPyqjVR7G_mpPH_2Dvvxs/s1600-h/Kutaisi,+ruins+of+Castle+on+Bagrati+Hill.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJYFX23edzhS_bHi_f2d2FbjDBYKxbJitqXfs5cTUHM61gTGBDVI5j33udJu82QIuE_aaj1ARC0ZII3Udy90xTqSIn96j8ImRbh07aElPM7wYj89n8OsQTuXgMPyqjVR7G_mpPH_2Dvvxs/s320/Kutaisi,+ruins+of+Castle+on+Bagrati+Hill.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446561239215741410" border="0" /></a>One can read these tensions around the city's number one historical monument: the ruins of Bagrati Cathedral. As it was destroyed by the Turks in the 17th century, it became an icon of Georgia. But the current president, Mikheil Saakashvili, had a will to rebuild it fully and to add to it a glass dome, thus monumentalizing his aspiration to reshape Georgia's glory in a modern, USA-oriented syncretism.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqtK3EHo-5kinyzjT42MUL9cz6rItSjH9aWZ0O9DU0Gf6519RJGr8ZSi_tM9k-Gf3aTzaMvXoqJP5tpa1jyXamURXKF-VgZ4gj_3_-qaFbeLkS4AmGfrmnIs0ZS_zQiJpX4OzOTkmnyTL-/s1600-h/Kutaisi,+Bagrati+Ruin-Church+in+repairs.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqtK3EHo-5kinyzjT42MUL9cz6rItSjH9aWZ0O9DU0Gf6519RJGr8ZSi_tM9k-Gf3aTzaMvXoqJP5tpa1jyXamURXKF-VgZ4gj_3_-qaFbeLkS4AmGfrmnIs0ZS_zQiJpX4OzOTkmnyTL-/s320/Kutaisi,+Bagrati+Ruin-Church+in+repairs.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446548392803594274" border="0" /></a>Following protests of the UNESCO and the Orthodox Church, Saakashvili abandonned this idea. But anyway, repairs are currently going on at the cathedral, where workers replace old stones by new ones. Is it just the new making of the ruin, or will the plan to complete the building be finally realized? Wheather with or without a glass dome?<br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMFCz-g6bQzUec9Pm2R0D5ppaGIhSPDx0RNQbyaAP3Ri9xTPAyxLvXeK1GWRy1-YdyIIH5diUsL8U_amgZT3bz8VpcgChOwzD7T4LEG_1N8u1rcKZRyQ2rvklsY5RxcauN4OBU1r7KGgha/s1600-h/Bagrati+renovation.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgMFCz-g6bQzUec9Pm2R0D5ppaGIhSPDx0RNQbyaAP3Ri9xTPAyxLvXeK1GWRy1-YdyIIH5diUsL8U_amgZT3bz8VpcgChOwzD7T4LEG_1N8u1rcKZRyQ2rvklsY5RxcauN4OBU1r7KGgha/s320/Bagrati+renovation.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446565234664272530" border="0" /></a>The second Georgian city, officially 230 000 inhabitants, probably less due to constant emigration, is at the same time poor and rich.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7mrIhyphenhyphen1aGato0fBwmcr_k0oyl-KBlKRIXIo5Y-qkkvuxcwe-cKsCMBIdJKQfzxmPJOQ_Yxqds5kxtllZgrqKz-1pU8aa1zV0ttnrrbNsqbcMTa8zE4s8P1Vqqj0_TJCScNLI4vJP4U4ss/s1600-h/Flour+Sellers+on+Kutaisi+Market.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi7mrIhyphenhyphen1aGato0fBwmcr_k0oyl-KBlKRIXIo5Y-qkkvuxcwe-cKsCMBIdJKQfzxmPJOQ_Yxqds5kxtllZgrqKz-1pU8aa1zV0ttnrrbNsqbcMTa8zE4s8P1Vqqj0_TJCScNLI4vJP4U4ss/s320/Flour+Sellers+on+Kutaisi+Market.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446563775309854002" border="0" /></a>Rich of history, beauty, architectural heritage, hospitality, traditions... Rich also of ruined concrete blocks and devastated former industries in its new parts, economically depressed, brain drained, with a very high rate of unemployement.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0r6ZH0oPvyCAa_Cv6su8SLpjI6p58WW1YgABk6lx0-w13G17SSc9wTqUea4IVuXlikOe9O0n3OCQjfc8UlwCtfWk3IhSDq76O1GKkFI8zfMz9c6XrPDguut-ioq7GQYdahKKr7MLYPkie/s1600-h/In+New+Kutaisi.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh0r6ZH0oPvyCAa_Cv6su8SLpjI6p58WW1YgABk6lx0-w13G17SSc9wTqUea4IVuXlikOe9O0n3OCQjfc8UlwCtfWk3IhSDq76O1GKkFI8zfMz9c6XrPDguut-ioq7GQYdahKKr7MLYPkie/s320/In+New+Kutaisi.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446547584278121394" border="0" /></a><br />Actually, the contrast is striking between apocalyptic New Kutaisi and village-like old Kutaisi, a picturesque and brillantly located quarter on the River Rioni, with its multireligious old buildings and its cobbled green streets.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjce_WYCWVZJ8yWyFCDfCFaAy8Zo3dZG9_cXf_sFrAsbfS_rDxotuA26Llm46SgRulB4jb6RtrHHFxHN_-5su06k3zKEwMy11Pp4aHoLyQLnSNVm9rejAkR_QtaG33WWWLz3r4FDWuFG0jd/s1600-h/Kutaisi,+Ex-Catholic+Church+and+Paliashvili+House.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjce_WYCWVZJ8yWyFCDfCFaAy8Zo3dZG9_cXf_sFrAsbfS_rDxotuA26Llm46SgRulB4jb6RtrHHFxHN_-5su06k3zKEwMy11Pp4aHoLyQLnSNVm9rejAkR_QtaG33WWWLz3r4FDWuFG0jd/s320/Kutaisi,+Ex-Catholic+Church+and+Paliashvili+House.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446562020992336978" border="0" /></a><br /><br />Even there, the contrasts are big: in a few square streets of russian-type imperial architecture, president Mikheil Saakashvili decided to establish a gentrified touristic area. The historical substance was entirely renovated in a homogenic style, and was even quite largely changed, as it got typical markers of the President's taste, present in all the places he let renovate: Street clocks, 'Tbilisi' balconies, facade-oriented rehabilitation, aiming rather at modernization than at historical exactness.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDTfNTpPssgzcEbGczThPWhop_CY9WRzh0X-HAoZsZTT3r9pgmxUhwsgbJYqzHe00wV8tuu4AhQuxgEm7UZuwj6_N9B68OkNFBfql7aOPVUhDnxHOoqfqLXKTmsj1PlxGJB5PUDFac33jD/s1600-h/Kutaisi,+Boy+on+the+White+Bridge.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDTfNTpPssgzcEbGczThPWhop_CY9WRzh0X-HAoZsZTT3r9pgmxUhwsgbJYqzHe00wV8tuu4AhQuxgEm7UZuwj6_N9B68OkNFBfql7aOPVUhDnxHOoqfqLXKTmsj1PlxGJB5PUDFac33jD/s320/Kutaisi,+Boy+on+the+White+Bridge.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446563034326852562" border="0" /></a><br />All those combined elements make the area on the one hand look European, and on the other having elements of a film studio's decor.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhakEdXM6o46k4uReE-cw8Ol1OyOipaSQTXk80e7iZWWA61lyRPscXE2Ik5xGVnbKSj_hdovLmAQ0OC0IvPXZCzEwmDhyphenhyphenTKPtIvSk_YDvDtHhGf9tVpUuk1uAe-4kwfDgETWIcktPmkzAFH/s1600-h/New+old+Kutaisi.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhakEdXM6o46k4uReE-cw8Ol1OyOipaSQTXk80e7iZWWA61lyRPscXE2Ik5xGVnbKSj_hdovLmAQ0OC0IvPXZCzEwmDhyphenhyphenTKPtIvSk_YDvDtHhGf9tVpUuk1uAe-4kwfDgETWIcktPmkzAFH/s320/New+old+Kutaisi.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446549699302567618" border="0" /></a><br /><br />Right besides, other parts of Old Kutaisi remain untouched - though some parks where rehabilitated, as well as the cable-car leading to an amusement park, whith old buildings falling in disrepair and at the same time beaming with an atmospheric character. The question is still open: will old Kutaisi be entirely remade in a Sighnaghi style (Kakhetian city entirely rebuilt in a modern folklorist manner), or will it fall fully into ruins? In the middle way, will it be able to keep its historical character?<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvkA_2sSeWv9XO7-5k_PJFpwMuf2Qc6LGHV1NEmSqK-XmTt6KxcTIuN7PflHQcA4O8sgfBi2S46Sor87xAMV5zPOiLxj0h_55hfZfeSCY_CImGwZkGnj7tLJo3n8PamQelsVZFpBmjDnoa/s1600-h/Koutaisi,+Arkieli+Hill,+Rioni+and+St+George+Church.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjvkA_2sSeWv9XO7-5k_PJFpwMuf2Qc6LGHV1NEmSqK-XmTt6KxcTIuN7PflHQcA4O8sgfBi2S46Sor87xAMV5zPOiLxj0h_55hfZfeSCY_CImGwZkGnj7tLJo3n8PamQelsVZFpBmjDnoa/s320/Koutaisi,+Arkieli+Hill,+Rioni+and+St+George+Church.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446546145510486946" border="0" /></a><br />Hard to forsee in a city where almost everything might surprise the visitor: there are almost as many pharmacies and slot clubs as bulidings. Rather strange, in this town where inhabitants should nor fall ill in masses, nor have the economic means to play every day...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhRXZ5PSPMIQmbCU_20prZEKyX-vM_SP0gdwrq2BeMhgFXneBVaqmJ30BMypzCFx0Of8H2kHCRkLaw6NfSvz_AMRN91lcbnrGyjcolUe4m6AVDwVVxBrGeUg-FDyY7OGwwX7eGVBVVnE02/s1600-h/New+old+Kutaisi,+Pharmacy,+ATM+and+Slot+Club.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhRXZ5PSPMIQmbCU_20prZEKyX-vM_SP0gdwrq2BeMhgFXneBVaqmJ30BMypzCFx0Of8H2kHCRkLaw6NfSvz_AMRN91lcbnrGyjcolUe4m6AVDwVVxBrGeUg-FDyY7OGwwX7eGVBVVnE02/s320/New+old+Kutaisi,+Pharmacy,+ATM+and+Slot+Club.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5446555356589264770" border="0" /></a><span style="font-style: italic;">Pictures: Nicolas Landru</span>. More pictures: <a href=" http://www.flickr.com/photos/caucasuslandru/sets/72157623459600887/"> Kutaisi, Imereti, Georgia</a>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-22895096427786928032010-03-02T11:53:00.019+04:002010-03-02T19:12:20.214+04:00Roustavi, ville du métal sortie de la steppe<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicfMpmqA4ZGOZlZ64gBi9GylTsr4FUV-t8GI8XatvQstRqAPg2i9OT0kgW0l4Nd6DW4yjRZ0JCsGDF7OkZu2gb4t_fME3QVcK3Y01d6HVqF3dV0xDwYTuB1HPChzE0SeVIHEiKJfOlmtHf/s1600-h/Rustavi,+a+Concrete+City+in+the+middle+of+the+Steppe.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 202px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEicfMpmqA4ZGOZlZ64gBi9GylTsr4FUV-t8GI8XatvQstRqAPg2i9OT0kgW0l4Nd6DW4yjRZ0JCsGDF7OkZu2gb4t_fME3QVcK3Y01d6HVqF3dV0xDwYTuB1HPChzE0SeVIHEiKJfOlmtHf/s320/Rustavi,+a+Concrete+City+in+the+middle+of+the+Steppe.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5443947944263930754" border="0" /></a><br />La ville de Roustavi, à une dizaine de kilomètres à peine au sud de Tbilissi (environ 115 000 habitants), a été sortie du néant dans une région inhabitée entre 1941 et 1950, dans le cadre de l'industrialisation accélérée de Staline à cette époque.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRHCvLw2PlzRao5mjPnSqMCuyj7ujz9uiKQSMrTbfiGw77HKs0F-3md-u9VPxmxhtdGUcidJD1ihSgBT2btqQLEmev9MNmvA3wq5fKqmtVoCWcttnbc2pcNSn-caOvtD2Mt3UL68EfaCsu/s1600-h/Rustavi+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRHCvLw2PlzRao5mjPnSqMCuyj7ujz9uiKQSMrTbfiGw77HKs0F-3md-u9VPxmxhtdGUcidJD1ihSgBT2btqQLEmev9MNmvA3wq5fKqmtVoCWcttnbc2pcNSn-caOvtD2Mt3UL68EfaCsu/s320/Rustavi+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444042719855850002" border="0" /></a>Centre industriel massif, principalement de métallurgie, la ville a été peuplée d'émigrés ouvriers de toute la Géorgie, surtout de Géorgie occidentale, jusqu'alors encore rurale, pauvre et surpeuplée.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwyd_9z3PC6w3rvrsCS_jCuqAYwy9XckKZiS7YAnszUtGUYpL-io6rYFgB5TcPcadfPb2CXaBA2agFlkDyBwXVEo6ZegcsZv6So4sQVVvKyPvgwb7mRcO2rXHuWYFdUOZbGUsVTbhjLmO-/s1600-h/Rustavi+3.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjwyd_9z3PC6w3rvrsCS_jCuqAYwy9XckKZiS7YAnszUtGUYpL-io6rYFgB5TcPcadfPb2CXaBA2agFlkDyBwXVEo6ZegcsZv6So4sQVVvKyPvgwb7mRcO2rXHuWYFdUOZbGUsVTbhjLmO-/s320/Rustavi+3.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444043698802393026" border="0" /></a>Bien placée sur la route Tbilissi-Bakou, elle avait pour but de transformer le minerai de fer acheminé d'Azerbaïdjan. Ville industrielle majeure de Géorgie, contrastant fortement avec l'antique cité de Tbilissi voisine et avec un pays massivement rural, elle n'en contient pas moins des aspects fascinants.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixQyESni2g1EI9p6e_DqdgcE_MEgxWoPrjig5ZvtU8uq3mOR1rsAPBJ1gCst30x50wdiuhx5Id1UPDPQRUaBpL9eWVy3SYiMskAHOEbvvN3f-0_neY2p7LSVJINnyLaR8kPStvTuH-jB9q/s1600-h/Rustavi+11.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEixQyESni2g1EI9p6e_DqdgcE_MEgxWoPrjig5ZvtU8uq3mOR1rsAPBJ1gCst30x50wdiuhx5Id1UPDPQRUaBpL9eWVy3SYiMskAHOEbvvN3f-0_neY2p7LSVJINnyLaR8kPStvTuH-jB9q/s320/Rustavi+11.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444050808314111202" border="0" /></a>Son centre est un prototype d'élégante architecture stalinienne néo-classique, construit en grande partie par des prisonniers de guerre allemand. L'immense théâtre notamment est un chef d'oeuvre de néo-clacissisme soviétique.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHFcVbCHCjt3_8Ba95n9UhW-Bis5S8nvNNr_RMsxUiarxn26AI73raQuR93DPdmmxD6eNYOsq7jXMTli-LGzj6sEdAa0QEiAy7-OgENTq765CIHyaEIOqKCTnha-6jkFF9l6XeiP69Ampz/s1600-h/Rustavi+7.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHFcVbCHCjt3_8Ba95n9UhW-Bis5S8nvNNr_RMsxUiarxn26AI73raQuR93DPdmmxD6eNYOsq7jXMTli-LGzj6sEdAa0QEiAy7-OgENTq765CIHyaEIOqKCTnha-6jkFF9l6XeiP69Ampz/s320/Rustavi+7.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444046836167497842" border="0" /></a><br />La ville s'est développée quasiment sur une route de part et d'autre de la rivière Koura, échelonnant de manière très visible tous les modèles d'architecture soviétique de 1941 à 1991.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Al6uZhcsSqWZehaB8q1IL2loe_wlFqO9R77d5Ta0Tq_7mrIMQ8NBmAkboEqfai6ry2A-v6vIQDORdjzVr1t1PX8jt-K91kc-Osb8mtuvZA34FfzFkjPiHhc3i0BWxsn1d1hDZRAdXKCZ/s1600-h/Rustavi+13.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0Al6uZhcsSqWZehaB8q1IL2loe_wlFqO9R77d5Ta0Tq_7mrIMQ8NBmAkboEqfai6ry2A-v6vIQDORdjzVr1t1PX8jt-K91kc-Osb8mtuvZA34FfzFkjPiHhc3i0BWxsn1d1hDZRAdXKCZ/s320/Rustavi+13.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444052681312112578" border="0" /></a>Les usines tombées en désuétude après l'effondrement de l'Union Soviétique, notamment en raison de la désintégration du système de production et de distribution de l'Union, les années 1990 ont été sévères pour Roustavi. La population est passée de 160 000 à 115 000 habitants, avec plus de 60% de chômage.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnTEdxIJQZxOIWXW73FcIOvLVq1iC4XB6J6qTnEgBcTFspAgr5bAfLawjTlnxWUOeNjMbQcnW_aihs4Z8gNptwyc7zo6drcFD73Axva0_qwXiJiG1nrASNyiq8mgNmKGqGy5qLKExcjR15/s1600-h/Rustavi+8.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgnTEdxIJQZxOIWXW73FcIOvLVq1iC4XB6J6qTnEgBcTFspAgr5bAfLawjTlnxWUOeNjMbQcnW_aihs4Z8gNptwyc7zo6drcFD73Axva0_qwXiJiG1nrASNyiq8mgNmKGqGy5qLKExcjR15/s320/Rustavi+8.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444047379484182914" border="0" /></a>Depuis, la ville fonctionne en partie comme une banlieue lointaine de Tbilissi ; les marchroutkas pour s'y rendre, ces taxis collectifs, sont nombreuses et ne coûtent qu'1 Lari. Bien des Roustaviens travaillent dans la capitale et font le trajet, qui ne prend qu'1/2 heure - 45 minutes, guère plus que Tbilissi-centre vers certaines banlieues.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtutxsm8odKqc90e1HyX0oM-OtziksdLEe-bbDsWQH3l8CDrRviT6oFM5uZVmXMucPWxoPu6DSNp7yOVFUuNeGtHVSVEmDuSoZy2z24JnLH8lz_R6eGekspxhv4mUL5VK5L5qX6sM0gCYd/s1600-h/Rustavi+12.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtutxsm8odKqc90e1HyX0oM-OtziksdLEe-bbDsWQH3l8CDrRviT6oFM5uZVmXMucPWxoPu6DSNp7yOVFUuNeGtHVSVEmDuSoZy2z24JnLH8lz_R6eGekspxhv4mUL5VK5L5qX6sM0gCYd/s320/Rustavi+12.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444051561273071970" border="0" /></a>Le nouveau régime géorgien a depuis 2006 entamé une rénovation des principales infrastructures de la ville, en asphaltant les rues, repeignant les façades des immeubles donnant sur la rue principale et en retapant les bâtiments publics décrépissant.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivTf8ZpfSJSLANyx_L9spC9ix-5Dfk05NFkpx3Hs4te4tR3OWj5tK99-kVutxVCHJECYsN1CoLCeRJgpI4qhoxuh9SWlOk9UZlSoqAHMWtVblr3fo334D30S-wZq9BLgVTikyAYmDjU4Ec/s1600-h/Rustavi+6.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivTf8ZpfSJSLANyx_L9spC9ix-5Dfk05NFkpx3Hs4te4tR3OWj5tK99-kVutxVCHJECYsN1CoLCeRJgpI4qhoxuh9SWlOk9UZlSoqAHMWtVblr3fo334D30S-wZq9BLgVTikyAYmDjU4Ec/s320/Rustavi+6.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444049417841633858" border="0" /></a>Si, typique des politiques urbaines actuelles, la nouvelle peinture s'est arrêtée à la façade visible depuis la route, l'initiative a au moins réhabilité le nécessaire, et la ville semble un peu moins grise qu'auparavant.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSFemzxqswkUQuMXb01FnyCW77hCnw9vDlFDq5xH1Zaq9dncku5r-vk7sVFqV_0naLLrw3B2Vnb-AENmVjrMg4wn9c1do64CxL4PYxbQLVVvdrYtbrNbmjaPQ8icXkdjcZlFDjtzY0iFzZ/s1600-h/Rustavi+10.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSFemzxqswkUQuMXb01FnyCW77hCnw9vDlFDq5xH1Zaq9dncku5r-vk7sVFqV_0naLLrw3B2Vnb-AENmVjrMg4wn9c1do64CxL4PYxbQLVVvdrYtbrNbmjaPQ8icXkdjcZlFDjtzY0iFzZ/s320/Rustavi+10.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444050314673113090" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">(<span style="font-style: italic;">*Photo de Ruby</span>)<br /></span><br />Certaines activités économiques ont été transférées de Tbilissi à Roustavi, notamment l'immense marché au voiture. Ces dernières années, les magasins se sont multipliés.<br /></div><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8itn5zleizx1NgvSTZWUuDAbQA_petIIqWraNIAdjsAK-nNaBEIgg0pq8mdc9AwxM-zEiurzWsTvYhxq7VrB3WRNk_dJzTCcO5a8XoyVCqdSQ0dzgONJay9XFYR4z_9EeqZi1UNS9ejBk/s1600-h/Rustavi+9.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8itn5zleizx1NgvSTZWUuDAbQA_petIIqWraNIAdjsAK-nNaBEIgg0pq8mdc9AwxM-zEiurzWsTvYhxq7VrB3WRNk_dJzTCcO5a8XoyVCqdSQ0dzgONJay9XFYR4z_9EeqZi1UNS9ejBk/s320/Rustavi+9.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444048189261807154" border="0" /></a>Roustavi possède aussi l'un des ensembles folkloriques les plus connus de Géorgie, "Roustavi" ; c'est là encore que se trouve le circuit automobile où les Tbilissiens apprennent à conduire et passent leur permis (en intérieur, donc, sans aucune expérience de la circulation urbaine!).<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiifWlEUOT2SqdKiTtoxQRMNH6gD0XLIuVZKM5fnjLASKeWGuQssnFAf_O8hw6D4wU6qL5FecLoMGqZEnQw1sweS52DWtuccJvdVxKw3c34wmaCFeMiLPpjKprDcOFjultSA9C0rHjAbzT6/s1600-h/Rustavi+14.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiifWlEUOT2SqdKiTtoxQRMNH6gD0XLIuVZKM5fnjLASKeWGuQssnFAf_O8hw6D4wU6qL5FecLoMGqZEnQw1sweS52DWtuccJvdVxKw3c34wmaCFeMiLPpjKprDcOFjultSA9C0rHjAbzT6/s320/Rustavi+14.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444053318835557938" border="0" /></a>Etonnante ville à la fois vétuste et futuriste, sortie de la steppe qui débouche sur l'Azerbaïdjan, la préfecture de Kvémo Kartlie offre un spectacle visuel fort en contrastes.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAIFg9gMAfGbnEXLd3Wwaqez7sZApuYedjF0JmvYvhb7_KxguBJ8JaMl9UAymeFV3grV6WBMHnWQIh1BoI88sDEOBwZ3NJ2ThTfQ9CpldD1NTiq31r6BALemIPnDxx6DjcIygj5fHaas3n/s1600-h/Rustavi+15.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAIFg9gMAfGbnEXLd3Wwaqez7sZApuYedjF0JmvYvhb7_KxguBJ8JaMl9UAymeFV3grV6WBMHnWQIh1BoI88sDEOBwZ3NJ2ThTfQ9CpldD1NTiq31r6BALemIPnDxx6DjcIygj5fHaas3n/s320/Rustavi+15.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444054451443333506" border="0" /></a>Et contient plus d'une surprise, comme l'initiative de construction de mini-églises (la ville n'en a pas une grande, alors que l'église orthodoxe construit abondamment à Tbilissi) qui paraissent d'autant plus bonsaï qu'elles sont encerclées par les tours...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiChEjeyvy8VFmeH8FQ1OCOT549rIBAn8EFe6jtVK6ZmRTVmj5S8WKtWCnP4x_A7LZaYCQXKhXfp42cYVrYDb_j9R6NTDxfE_VEC_XgRJp6pxwTxoELPl4XDvSO4BNyUpqBJO56KhwJVCmQ/s1600-h/Rustavi+5.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiChEjeyvy8VFmeH8FQ1OCOT549rIBAn8EFe6jtVK6ZmRTVmj5S8WKtWCnP4x_A7LZaYCQXKhXfp42cYVrYDb_j9R6NTDxfE_VEC_XgRJp6pxwTxoELPl4XDvSO4BNyUpqBJO56KhwJVCmQ/s320/Rustavi+5.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444046129575183698" border="0" /></a>Et, semble-t-il, le long de sa rue principale, sur environ 1km tout au moins, flambant neuve, l'unique piste cyclable de Géorgie...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAW_GVSpLCxpRoApHofaLBeqcs4GF4ELhAu4rJYgR4ip40Z0fzb3y8HJwHzIKyDRx9eshylo3Kj0I92e09dKp7is8yOtsJBqeTi6mtVVLsvh_OgbZfyROuUFr_qCpIIZ_HQoz6A0RwRjPS/s1600-h/Rustavi+4.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAW_GVSpLCxpRoApHofaLBeqcs4GF4ELhAu4rJYgR4ip40Z0fzb3y8HJwHzIKyDRx9eshylo3Kj0I92e09dKp7is8yOtsJBqeTi6mtVVLsvh_OgbZfyROuUFr_qCpIIZ_HQoz6A0RwRjPS/s320/Rustavi+4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5444045288692573170" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Photos : Nicolas Landru (sauf *)<br /></span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-11675588645462909992010-02-23T12:11:00.013+04:002010-03-24T16:56:01.199+04:00Tsalka, où la pommes de terre vaut de l'or<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhx47wmbfKwdyTXt9wjBRpxy0uCgp-3Hj2Us3cJX4rI5K2coVlqKbThe38qqHhGMANZZCFE7cNVFHXRtk0yAGVS6sYcVnXVSoUs9LZPQQgaf06mKjgaIlXFi6DhN1IsXXxcpH7ue31jJ2A/s1600-h/Tsalka+Highland+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhx47wmbfKwdyTXt9wjBRpxy0uCgp-3Hj2Us3cJX4rI5K2coVlqKbThe38qqHhGMANZZCFE7cNVFHXRtk0yAGVS6sYcVnXVSoUs9LZPQQgaf06mKjgaIlXFi6DhN1IsXXxcpH7ue31jJ2A/s320/Tsalka+Highland+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441765710110895186" border="0" /></a><br />La région de Tsalka est l'une des plus improbables de Géorgie. A à peine 70km de Tbilissi, sur les hauts plateaux volcaniques du Petit Caucase, Tsalka est pourtant l'une des villes les plus isolées du pays.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFuslS8fNO-UVTLGNJXk_E_az1K5sqYgdbPRElDpVxSu0T2vZDy4Q4MOdCS4YTtqlrOKBisaTzk-HrldEbJqd7tZ9GOLpk0Z_Q5UbkXHnf7xyyxstZj70pgsPS3OjrdFItvAJ2DLmSz-Ju/s1600-h/Tsalka+Municipality.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 209px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFuslS8fNO-UVTLGNJXk_E_az1K5sqYgdbPRElDpVxSu0T2vZDy4Q4MOdCS4YTtqlrOKBisaTzk-HrldEbJqd7tZ9GOLpk0Z_Q5UbkXHnf7xyyxstZj70pgsPS3OjrdFItvAJ2DLmSz-Ju/s320/Tsalka+Municipality.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441351198500434610" border="0" /></a><br /><br />A l'époque soviétique, c'était l'une des régions agricoles les plus prospères de l'URSS. Ses pommes de terres étaient parmi les plus fameuses de l'Union. Mais avec la désintégration du territoire géorgien au début des années 1990, des années d'absence de l'Etat, de règne de seigneurs de la guerre et de mafieux, la région s'est retrouvée entièrement isolée.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIqTcPWy_N9XIeIQ4QJk9lmLz4z_tlS03KBXX_Xt8Yc4if_sZNraqXrnOdeg8P5i5latWcHwFIv0NLz8pe84rzldjUWD6BoMN0_1fZWDTLR01hKly9I6Yy-0WuHnXOo7DZhtZy_iM4_GL1/s1600-h/Road+Manglissi-Tsalka.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIqTcPWy_N9XIeIQ4QJk9lmLz4z_tlS03KBXX_Xt8Yc4if_sZNraqXrnOdeg8P5i5latWcHwFIv0NLz8pe84rzldjUWD6BoMN0_1fZWDTLR01hKly9I6Yy-0WuHnXOo7DZhtZy_iM4_GL1/s320/Road+Manglissi-Tsalka.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441350739434069698" border="0" /></a><br /><br />Sur son haut plateau entre 1500 et 2700 mètres d'altitude, la région a vu ses routes rapidement devenir des tourbiers. De plus, c'est l'une des régions du pays qui a connu les plus grands bouleversements démographiques. La région était peuplée, avant l'effondrement du pays, d'une majorité de Grecs et d'une minorité d'Arméniens.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTOR9piPUdfpE0mxsvxQEYS3vdV_yFY7-kbp4Hyh6qj10XdU9bMtZOqLXtkDARW6Acdw5GNlYGCIw8ZIm5QgsQErPM1RIm8vkfH-tweUW3_xXvPxlsJNQ15ifq_IVZNP3pflnVJaLuvTKm/s1600-h/Imera.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 126px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTOR9piPUdfpE0mxsvxQEYS3vdV_yFY7-kbp4Hyh6qj10XdU9bMtZOqLXtkDARW6Acdw5GNlYGCIw8ZIm5QgsQErPM1RIm8vkfH-tweUW3_xXvPxlsJNQ15ifq_IVZNP3pflnVJaLuvTKm/s320/Imera.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441349930261286594" border="0" /></a><br /><br />Paupérisés et tentés par l'ouverture des frontières de la Grèce à tous les membres de sa diaspora, les Grecs sont quasiment tous partis, laissant ville et villages abandonnés. Les Arméniens se sont retrouvés en majorité. Enfin, fin des années 1990 jusqu'en 2005, des Géorgiens victimes de catastrophes écologiques ont été relocalisés ici.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Le mystère des pommes de terres</span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIiVcDLLOAO1WQjql26i1SalhukcU1kFXzBtaTSk2-0n4kFix3ojsJLH_J1JjrZKMNoYp7oYTtetRAfngm8H2JPex6Zll5AQdtL6XI4iqvMpL2aMngs8yNIl27iDTKc895FDdP1Gdmt7RK/s1600-h/Magasin+Tsalka.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 240px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIiVcDLLOAO1WQjql26i1SalhukcU1kFXzBtaTSk2-0n4kFix3ojsJLH_J1JjrZKMNoYp7oYTtetRAfngm8H2JPex6Zll5AQdtL6XI4iqvMpL2aMngs8yNIl27iDTKc895FDdP1Gdmt7RK/s320/Magasin+Tsalka.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5441349575272029458" border="0" /></a>Un dimanche de février, jour de marché à Tsalka, fin d'après-midi. Nous partons de Tbilissi et poursuivons notre route, dans une BMW immatriculée à Tbilissi, jusqu'à la ville de montagne reculée. Les Tbilissiens n'ont bien sûr qu'une idée en tête : acheter des pommes de terres moitié moins cher que dans la capitale. Après tout, nous sommes au paradis de ce féculent, là où il est le meilleur dans toute la région et peut-être même au-delà.<br /><br />Au fur et à mesure que nous interrogeons les autochtones, le doute s'empare de nous. Que ce soient les quelques passant, souvent des femmes apparemment grecques ou arméniennes puisqu'elles ne comprennent pas le Géorgien, les pompistes ou le tenancier de l'unique magasin de la rue principale, des Adjares ou des Svanes, encore les quelques personnes croisées sur la route, visiblement des paysans eux-mêmes probablement cultivateurs de pommes de terre, la réaction est la même.<br /><br />"Où peut-on acheter des pommes de terre?" entraine une réponse hâtive, réticente et peu naturelle : "Non, non" ou "Sais pas" ou simplement un signe de la main indiquant le non catégorique, qui contraste avec la sympathie du premier abord.<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Au pays de la patate, pas moyen d'en acheter une seule, même à prix d'or.</span><br /><br />Nous repartons bredouille, et nous disons que ces gens, loin d'ignorer où acheter des pomme de terre, refusaient de nous dire. Peut-être même, avaient peur. Une dizaine de kilomètres après avoir entamé la descente du plateau, nous croisons un camion en panne que nous avions déjà vu à l'aller. Plein à craquer de sacs de pommes de terre de 60 kilos. Nous demandons aux camionneurs de nous en vendre un. Aucun problème, cela leur fait un peu d'argent de poche. Moitié prix des marchés de Tbilissi. Nous demandons où ils se les sont procurées. "A Tsalka, pardi, où, sinon?"<br /><br />Une seule explication parait envisageable. Le marché fonctionne ainsi : des grossistes achètent les pommes de terre à bas prix aux cultivateurs ou à de plus petits vendeurs de Tsalka pour les marchés de Tbilissi, et interdisent aux autochtones de vendre aux particulier. En somme, une version capitaliste du système kolkhozien qui existait ici à l'époque soviétique.<br /><br />Redescendu dans la vallée, je parle de cette histoire. Et entends parler de quelqu'un qui, en Mingrélie, a essayé il y a quelques années de monter une vente d'herbes fines qu'il cultivait à des particulier. Et que l'entreprise n'avait pas pu se faire parce que la mafia locale interdisait de vendre à d'autres qu'à elle.<br /><br />A Tsalka, l'effondrement de l'Union Soviétique aura changé bien des données, dans les données démographiques, en ce qui concerne l'état des infrastructures. Mais le fonctionnement économique des temps anciens, lui, semble avoir persévérer. Sont-ce les mêmes, les anciens directeurs de Kolkhozes, qui ont toujours la mainmise sur la région?<br /><br /><span style="font-style: italic;">Photos : Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-22889264526556222892010-02-18T14:03:00.008+04:002010-02-18T14:40:16.039+04:00Sokhoumi, si loin, si près<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAq7jyLQz05flno5HbZcABDtM8pzAP30msY1hY5dA8WCwz5YmyUNJMETqdncfknPoLPnd7cEg_BedzGYBTVr8IfO6D_Ky_9Wyokj7ia-JdkiOS5Oatl16fUsL9BEeAQ9iama5676xC4lhO/s1600-h/Sokhumi+Car.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgAq7jyLQz05flno5HbZcABDtM8pzAP30msY1hY5dA8WCwz5YmyUNJMETqdncfknPoLPnd7cEg_BedzGYBTVr8IfO6D_Ky_9Wyokj7ia-JdkiOS5Oatl16fUsL9BEeAQ9iama5676xC4lhO/s320/Sokhumi+Car.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5439530488816593266" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Atlas de la Géorgie,</span> dirigé par Marina Sokhadzé, p.9 : "Sur la côte de la Mer Noire (géorgienne), il y a beaucoup de stations balnéaires : Bitchvinta, Gagra, Sokhoumi, Ouréki, Kobouléti, Makhindjaouri, Batoumi..."<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH087qoLUPDG97DNVtdmsfbaNquY1hhyvxvmE3kvTv6pGZfjUVEEoiNGQu3EG-n3sqXSScJba_r1KBC0MW4xMEEXVrygFyiKjlxDSqS5oHMWNMYYGvmbllxQX_jY2EEBOZqd5I8u8zL9q8/s1600-h/Atlas.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 181px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhH087qoLUPDG97DNVtdmsfbaNquY1hhyvxvmE3kvTv6pGZfjUVEEoiNGQu3EG-n3sqXSScJba_r1KBC0MW4xMEEXVrygFyiKjlxDSqS5oHMWNMYYGvmbllxQX_jY2EEBOZqd5I8u8zL9q8/s320/Atlas.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5439529652358349074" border="0" /></a><br />Les trois premiers lieux indiqués se trouvent en Abkhazie, république de facto séparée de la Géorgie depuis 1993, a fortiori depuis la défaite géorgienne lors de la guerre d'août 2008. Rien dans l'atlas, pas une carte ni une ligne, ne permet de penser que tous ces lieux, mémoires des meilleures vacances des années 1970 ou 80, sont depuis près de 20 ans inaccessibles aux Géorgiens.<br /><br />Sur la route principale du pays, depuis Tbilissi pour aller vers l'ouest, la grande direction indiquée sur tous les panneaux est Sokhoumi. Rien ne permet de penser qu'en réalité, on ne peut pas s'y rendre en voiture depuis ce côté-ci du Caucase.<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcQiM7v8rzntQTsRDkFH9e0fcMUG4v5whQB4SY-3zcaiqRMvcNDVE8lU5kaz_bStCSLkOZHxl_VcZ9pfltyrTikGOpqSM9mwJmpm5BAzVZqbvYYZomlF1KpkOqYtAtVKp1ekZPCpz2bUIB/s1600-h/Sokoumi.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 220px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcQiM7v8rzntQTsRDkFH9e0fcMUG4v5whQB4SY-3zcaiqRMvcNDVE8lU5kaz_bStCSLkOZHxl_VcZ9pfltyrTikGOpqSM9mwJmpm5BAzVZqbvYYZomlF1KpkOqYtAtVKp1ekZPCpz2bUIB/s320/Sokoumi.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5439528161030123906" border="0" /></a><br />En Géorgie, tout est présenté comme si l'Abkhazie était encore en Géorgie, comme si on voulait ostensiblement conjurer la brutale vérité. Et pourtant, si de jure, le monde entier refuse d'entériner la réalité militaire, à l'exception de la Russie, du Nicaragua, du Vénézuela et de Nauru (qui a reçu sans s'en cacher une forte somme d'argent pour reconnaître les territoires séparatistes de la Géorgie), de facto, tout le monde sait quelque part que Tbilissi a une bien maigre chance de pouvoir dans un futur proche envoyer ses baigneurs sur les plages abkhazes. Personne n'est dupe, mais personne ne peut se permettre de l'avouer sans passer pour un traître à la Nation.<br /><br />Car à Tbilissi, on rêve encore de reconquérir la capitale abkhaze dissidente, qu'on en soit originaire ou non. Le comment n'est pas important. Cette BMW au nom de Sokoumi accompagné de la croix de Bolnissi, croix nationale géorgienne, a plus d'une petite soeur garée dans la capitale géorgienne et qui lance comme elle un appel à la reconquête du territoire perdu.<br /><br /><span style="font-style: italic;">Photos : Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-13802734195060346812010-02-18T12:33:00.008+04:002010-02-19T00:14:00.074+04:00Plekhanov, future capitale de la mode au Caucase?Plekhanov, quartier populaire la rive gauche de Tbilissi à la charmante architecture du XIXème, aurait de loin les moyens de devenir un nouveau "Fashion Hype".<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJzBfuTaOKEbcFhkUElZ5CC1L_8xAkUv0IUdl1sA9OQ1RfskGt_NVANNesUtB30Imwl2JnecPHSrQkOBvRSDUngJEvr4oZlYBXqZPSlrlxDyOCKWvEg9V3jPhiVv5P476ABhToWrch30cX/s1600-h/Jumelles+%C3%A0+Plexanov.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 288px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJzBfuTaOKEbcFhkUElZ5CC1L_8xAkUv0IUdl1sA9OQ1RfskGt_NVANNesUtB30Imwl2JnecPHSrQkOBvRSDUngJEvr4oZlYBXqZPSlrlxDyOCKWvEg9V3jPhiVv5P476ABhToWrch30cX/s320/Jumelles+%C3%A0+Plexanov.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5439501478489068434" border="0" /></a><br />Pour jumelles quinquagénaire tout au moins, car depuis quelques temps, on les voit défiler par deux arborant de chatoyantes tenues d'hiver sur les trottoirs de l'Avenue Aghmachénébéli en pleine rénovation, et l'exemple pourrait bien se propager à travers tout Tbilissi, au-delà, la Géorgie, et pourquoi pas dans tout le Caucase, l'Asie mineure et, pourrait-on rêver un jour, laisser sa marque indélébile au monde entier?<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3P5VwMgJ9i8c9ktoCUzXVSV1dpBM_hUmVgtXlTHQQhCiqVvpuw0P0YpK3J8T4ukgvdryYZgehKi7iS-B2bMNOpZWh0IeXhEmUqh0knSqWRudsWJ41Hz1_-CRfGXsN8M_M6Iplp3sQ1PaW/s1600-h/Fashion+Show+Plexanov+Twins+II.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3P5VwMgJ9i8c9ktoCUzXVSV1dpBM_hUmVgtXlTHQQhCiqVvpuw0P0YpK3J8T4ukgvdryYZgehKi7iS-B2bMNOpZWh0IeXhEmUqh0knSqWRudsWJ41Hz1_-CRfGXsN8M_M6Iplp3sQ1PaW/s320/Fashion+Show+Plexanov+Twins+II.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5439501927187285234" border="0" /></a><br /><br /><span style="font-style: italic;">Photos: Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-48882281344437291822010-02-15T13:43:00.022+04:002010-02-15T23:52:38.689+04:00Maréchaux-ferrants azéris sur le marché aux chevaux de Kabali (Kakhétie)VIDEO : <a href="http://www.youtube.com/watch?v=aVWk0HHMvHM">http://www.youtube.com/watch?v=aVWk0HHMvHM</a><br /><br /><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtiVNNfwntizkzyMXMA2QLcwEltoYXplIvlB6-B-mYvR_WT1DGXGyy_wLhnOmsLBniX2o6MI3QHSwGav9JVjPbm-DjQ_hwYOvqKjcgpEKHimGoKo_awqFooD_h1wc3LecfrLThlxKZmDI7/s1600-h/Ferrage.jpg"><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 302px; DISPLAY: block; HEIGHT: 226px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438482197574953650" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjtiVNNfwntizkzyMXMA2QLcwEltoYXplIvlB6-B-mYvR_WT1DGXGyy_wLhnOmsLBniX2o6MI3QHSwGav9JVjPbm-DjQ_hwYOvqKjcgpEKHimGoKo_awqFooD_h1wc3LecfrLThlxKZmDI7/s320/Ferrage.jpg" /></a> <div>Faire poser un fer à son cheval sur le marché aux chevaux de Kabali coûte 20 laris. Tous les trois mois, un investissement obligatoire pour beaucoup d'habitants de cette région où le bel animal est encore souvent un "outil" de vie important ; transport, élevage, agriculture...<br /><br />Les maréchaux-ferrants présents tous les dimanche sur le marché sont, comme bon nombre de vendeurs, des Azéris de la région, du village de Kabali ou d'autres. Fins artisans, ils connaissent leur ouvrage et ne manquent pas de fierté lorsque des étrangers veulent filmer leur art... </div><div><br /></div><div></div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 252px; DISPLAY: block; HEIGHT: 313px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438488086276113538" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZp6yLmooI1d2jWYgd3D7nUbgyN2oVQbWp9tXrUYgs4v0nLaDM2EwqDoy_ZnfeoQYlGmw5zFIwSoE0IEen60tp0qh2B_SP5Y-YcH0cjcPoULpXOHJ6c5v2g2KD_0wTrMqnCxFsZ4hDLDDn/s320/Azeri+Seller.jpg" /><br />Dans l'extrait vidéo (voir le lien), les questions leurs sont posées par l'artiste-aventurier allemand Hans Heiner Buhr, qui tient aussi une agence de voyage en Géorgie, "Kaukasus Reisen". Il organise des circuits, entre autres en Kakhétie, qui peuvent inclure une visite au marché dominical.<br /><br /><div>Ce jour-là était l'ouverture de la Bérikoba, carnaval géorgien qui veut que des diables, "Bérikas" masqués, rackettent les badauds...</div><div></div><br /><div><img style="TEXT-ALIGN: center; MARGIN: 0px auto 10px; WIDTH: 300px; DISPLAY: block; HEIGHT: 239px; CURSOR: hand" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5438482818921763730" border="0" alt="" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgaqkZyOAQE8IdLGe-PDpJcVyGAIpM_PvZeMrRyevDR7F3SduuhLq5konuMIzwWxX7r5zJSfKWVsHweOSHfFjftgPOVgSiDJQ8H_UAuhalq-SD29AqPdpnSv6nHkHdCTKg2RQfBAxiS27uG/s320/Berikaoba.jpg" /><span style="FONT-STYLE: italic;font-size:85%;" >Photos et vidéo (voir lien) : Nicolas Landru</span></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-29244720989371913032010-02-09T10:25:00.011+04:002010-02-09T11:45:40.325+04:00Staline est parti de Tbilissi<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgncHc8seTj0HQwdh7SLh6q8t1btT5S06uvvYFZkHF5kDbzki_ZlVQR70AeKqayA6ribhR3r7GI7GAM4-J_ZFwqvgg1Oq_NpHUO_O0gnQA_4GP13CJnEvjqSrcEJNjElFObkoK7luiOM2Zn/s1600-h/Staline+1.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 218px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgncHc8seTj0HQwdh7SLh6q8t1btT5S06uvvYFZkHF5kDbzki_ZlVQR70AeKqayA6ribhR3r7GI7GAM4-J_ZFwqvgg1Oq_NpHUO_O0gnQA_4GP13CJnEvjqSrcEJNjElFObkoK7luiOM2Zn/s320/Staline+1.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436129435366094930" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:85%;" >Fresque de Staline au 105, Aghmachénébéli en 2008 ( Birgit Kuch)</span><br /><br /></div>Après avoir survécu à la déstalinisation, à la perestroïka et à la guerre civile, le Petit Père des Peuples, le plus célèbre des Géorgiens, aura succombé au réaménagement de Tbilissi entrepris par le gouvernement de Mikheïl Saakachvili. Dans le cadre du programme lancé par le maire de la capitale Guivi Ougoulava (du parti du président), intitulé "La nouvelle vie du vieux Tbilissi", l'avenue Aghmachénébéli (anciennement Plékhanov) est rénovée de fond en comble. Ce quartier d'architecture russe néo-classique du XIXème siècle, aux façades magnifiques mais en piteux état, va connaître les plus grands travaux d'assainissement de son histoire. Les bâtiments vont aussi être transformés, modernisés, certains vont gagner un étage.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1JcihO3op5D8acDlUhF6M71gmobBmpjn-sWKK180tHsBJkePuXt0HzHZCbbyFJO1FetNPWeNXXtcZCh-m-WxXKwnyCO0IBGeiVm3cyFBT7dglShoWEcI80Nm47-IzhczCz199dFhAOWvh/s1600-h/Staline+3.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 248px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1JcihO3op5D8acDlUhF6M71gmobBmpjn-sWKK180tHsBJkePuXt0HzHZCbbyFJO1FetNPWeNXXtcZCh-m-WxXKwnyCO0IBGeiVm3cyFBT7dglShoWEcI80Nm47-IzhczCz199dFhAOWvh/s320/Staline+3.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436132383952804514" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:85%;" >"La nouvelle vie du vieux Tbilissi" (N.Landru)</span><br /></div><br />Le rebrossage aura au passage donné au pouvoir l'occasion de démolir l'arche du numéro 105, où se trouvait jusqu'en 2009 un bas-relief de Staline rescapé des temps... Il s'agit de l'entrée secondaire d'un théâtre de marionnettes pour enfants ouvert dans les années 1930 ; la fresque représentait des enfants donnant des fleurs au Petit Père des Peuples...<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQvwjkcjVbD0JwAvRbUlI23y3nMJatRkaHl_IRpKVZSPPtddmuOjjfW25OcZhdWkTL2ElQ5ScBPeLDlQXdJmU4dvhlh-U0odjDDkU3857gNutNHA5oDFfO9EggBfoRENdL3-hI-Z68RBlN/s1600-h/Staline+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 230px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQvwjkcjVbD0JwAvRbUlI23y3nMJatRkaHl_IRpKVZSPPtddmuOjjfW25OcZhdWkTL2ElQ5ScBPeLDlQXdJmU4dvhlh-U0odjDDkU3857gNutNHA5oDFfO9EggBfoRENdL3-hI-Z68RBlN/s320/Staline+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436130378824153602" border="0" /></a><span style="font-style: italic;font-size:85%;" >105, Aghmachénébéli après destruction de l'arche (N.Landru)</span><br /><br /></div>Le régime actuel, pro-occidental et moderniste, ne porte guère d'admiration pour la période stalinienne et doit être plutôt ravi de se débarrasser de ses traces encombrantes. Dans la capitale tout du moins, car à Gori, ville natale du dictateur, ce sera une autre affaire que d'enlever les effigies de Joseph Djougachvili sans heurter la population éprise de son fils prodigue...<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEJJUv4g4jB4Y04wiCpAswpDvejXZthypK8mSmieMdH8rbe7tDhlCAhsxefdCj68gIox13G5ChGEqxeis8BXYR9OhYPRARXkokBIkWxyP8J7nTU7FzNSEQQaEfENeQnaWAeDnlHf5xShhH/s1600-h/Staline+4.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 218px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEJJUv4g4jB4Y04wiCpAswpDvejXZthypK8mSmieMdH8rbe7tDhlCAhsxefdCj68gIox13G5ChGEqxeis8BXYR9OhYPRARXkokBIkWxyP8J7nTU7FzNSEQQaEfENeQnaWAeDnlHf5xShhH/s320/Staline+4.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5436133124188997218" border="0" /></a><span style="font-style: italic;"><span style="font-size:85%;">Place Staline à Gori (N.Landru)</span><br /></span></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-27761131341283102162010-02-07T14:16:00.012+04:002010-02-07T14:49:25.842+04:00Reportage BD en Ossétie du Sud (de Chapatte)<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNvFDCsrGSRcAt9qWVBzBsGuaJjiY0pbaB9oBNAczFa5mIvXuXN3XrY3x6jbjDvx6R7MsGYume76PFLuxBy_JN_6v2O1ZokFPKbb81kFv5hnllx7a_z-o1PrhXa7mkJVskTb05qZBGh55T/s1600-h/chapatte.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 173px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNvFDCsrGSRcAt9qWVBzBsGuaJjiY0pbaB9oBNAczFa5mIvXuXN3XrY3x6jbjDvx6R7MsGYume76PFLuxBy_JN_6v2O1ZokFPKbb81kFv5hnllx7a_z-o1PrhXa7mkJVskTb05qZBGh55T/s320/chapatte.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5435447818628602242" border="0" /></a><br />Un très bon reportage sur un support original dans l'Ossétie du Sud d'après-guerre : le dessinateur français Chapatte, spécialiste de "dessins de presse", recueille les témoignages de représentants de la société civile mais aussi de simples habitants ossètes et géorgiens de Tskhinvali et alentours, dans le sillon d'une mission de la croix-rouge. En ce qui concerne la guerre d'août 2008, il a le mérite de montrer le point de vue des Ossètes (souvent ignoré par l'opinion publique internationale qui a favorisé la vision d'une guerre russo-géorgienne ; de plus, les journalistes occidentaux ont considérablement plus fait d'enquêtes en Géorgie qu'en Ossétie du sud et plus massivement recueilli les témoignages de Géorgiens). D'un point de vue journalistique, le reportage a la grande qualité d'être au crayon aussi clairvoyant et apte à capter la réalité qu'une caméra ou un appareil photo.<br /><br />Le reportage BD est accessible en ligne sur le site de l'auteur<br /><a href="http://www.globecartoon.com/bd/Ossetie.html"><b>Editorial Cartoons</b></a> ; ou (on peut mieux zoomer) sur le site du <a href="http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/chapatte-bd-ossetie-070809"><b>CICR</b></a>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-59075858671114292882010-02-02T18:51:00.026+04:002010-02-02T21:38:02.479+04:00Radisson Blu Replaces Iveria - View Stays Breathtaking!<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOZvjwbeOTvISegaodt8QxXg9iM9Oxvg2WfBIznWgk3obiHzD4qZlcQ66C3mekWo83PasnrFIuaqMKXICu6KKMq8db-1ETk5VRfzDwoc7VqBv5xsiZQTx1SHpGtmcdFXUwoaXOVPso55gS/s1600-h/View+from+Radisson.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOZvjwbeOTvISegaodt8QxXg9iM9Oxvg2WfBIznWgk3obiHzD4qZlcQ66C3mekWo83PasnrFIuaqMKXICu6KKMq8db-1ETk5VRfzDwoc7VqBv5xsiZQTx1SHpGtmcdFXUwoaXOVPso55gS/s320/View+from+Radisson.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433664534272311378" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">View from the Radisson Blu Iveria (N.Landru)</span><br /><br /><div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx53XdRuFdg1kpdMfjVZgaTNxmaaEE9PPXV5N5xALJQuVJMWxhd986tq4LFgiuATXUEu753uqwXm8hP7iEz7cimTFf6xMOCzhXe6_ujIlsF9ovoK9diyQoCTzlzZJ9oPc14Vy2UV4VsQ4W/s1600-h/Radisson+Iveria.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhx53XdRuFdg1kpdMfjVZgaTNxmaaEE9PPXV5N5xALJQuVJMWxhd986tq4LFgiuATXUEu753uqwXm8hP7iEz7cimTFf6xMOCzhXe6_ujIlsF9ovoK9diyQoCTzlzZJ9oPc14Vy2UV4VsQ4W/s320/Radisson+Iveria.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433666008967178226" border="0" /></a><br /></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size:85%;">Radisson Blu Iveria (N.Landru)</span><br /></div><span style="font-size:85%;"><br /></span><div style="text-align: left;">In the Georgian capital, the prestigeous Iveria Hotel, which was the city's best one in Soviet Times, with appealing views on Tbilisi and surrounding mountains, became in the 1990's the symbol of independant Georgia's tragedy. It was built at the end of the 1970's and got the name of an ancient eastern Georgian kingdom, Iveria. Sometimes translated "Iberia", the officials prefered "Iveria", because in case the "I" would fall down, one could read "Beria", the name of stalinist purges' executor in Georgia in the 1930's! IDPs from Abkhazia were relocated here after 1993, at the very heart of the capital. Thus, the hotel embodied the country's sorrows.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibZJWIEYXIofBb2bIE12qVjkA3gvhxLxHE4l2uQ_fu-BvpO1cD-MFKbZofkZnr0f9It50Rp-3wlx4IHfGmYuIJqyfh_21VbO_vDijwZDNRqm9HSi0GO7f3q7UJoJS6mabUi9FVFIhUiLGN/s1600-h/Iveria+refugees.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 209px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEibZJWIEYXIofBb2bIE12qVjkA3gvhxLxHE4l2uQ_fu-BvpO1cD-MFKbZofkZnr0f9It50Rp-3wlx4IHfGmYuIJqyfh_21VbO_vDijwZDNRqm9HSi0GO7f3q7UJoJS6mabUi9FVFIhUiLGN/s320/Iveria+refugees.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433672934947168290" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">Iveria in the 1990's (Source : http://ehistory.osu.edu/osu/origins/images.cfm?articleid=20)</span></div><br />In 2005, the dull concrete tower was purchased by investors, and its provisory inhabitants got money to move out. After years of looking like a skeleton, the Iveria was finally rebuilt by the Kazakh-owned Silk Road Group and became in 2009 the brand new Radisson Blu "Iveria" 5 stars hotel.<br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDFwKm6yjSSxqxbYVyhY9Gn6ApK8aKzmqDfU9edEcDL8FJJ7yqFy8yVSLOJEI4AYf0c4xwRASIn062Q4T8veotlPAng_U6cI7_2_FQu9wa3uV2e3rmhxvr7oLVj9Bg0qAbK1C2MnXxaHhI/s1600-h/Iveria+avant.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 275px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDFwKm6yjSSxqxbYVyhY9Gn6ApK8aKzmqDfU9edEcDL8FJJ7yqFy8yVSLOJEI4AYf0c4xwRASIn062Q4T8veotlPAng_U6cI7_2_FQu9wa3uV2e3rmhxvr7oLVj9Bg0qAbK1C2MnXxaHhI/s320/Iveria+avant.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433667809903050354" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">2006 (B.Kuch and N.Landru)</span><br /><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0PQ9WXTdlk0aQsx-NDuMdiQlYqPzgBkaC3zf1T6cDjsYvi7ZBiA45kNYCl8K1vsuVz_hgSmJKTBz9bIiC2waMXu48xgyeMVNX9zU0hZZtRyhsnNkAagbgKlbo0UsOZ46O3fw25pVoe3UA/s1600-h/Iveria+avant+2.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 273px; height: 320px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi0PQ9WXTdlk0aQsx-NDuMdiQlYqPzgBkaC3zf1T6cDjsYvi7ZBiA45kNYCl8K1vsuVz_hgSmJKTBz9bIiC2waMXu48xgyeMVNX9zU0hZZtRyhsnNkAagbgKlbo0UsOZ46O3fw25pVoe3UA/s320/Iveria+avant+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433668267508166226" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">2008 (B.Kuch and N.Landru)</span><br /><br /></div></div>From the 18th floor, where is located the "Oxygene Bar", the view is still the same as in old times. One can enjoy it already from the transparent elevator while going up... And for the richer ones, sauna and swimming pool are all surrounded by a bay window, so that one can swim or sweat (naked!) in front of an aerial panorama, facing the Caucasus Kazkbek Range - and without being seen...</div></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyvQs0O7Dqj5bG9ZXiUQVfIoclBMcxVflCM9KYibZwse6P_G4w6k3vKkq3LXUSU9IrcInDla5XhtIZsXcz1pIVDdDPa0Nj2nm_rt7yEnWMS6ekvE6BGQwU3U60Fv3Cgj9jT_1SXYcDmKIP/s1600-h/Rose+Revolution+Square+%26+Radisson+Iveria.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 200px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyvQs0O7Dqj5bG9ZXiUQVfIoclBMcxVflCM9KYibZwse6P_G4w6k3vKkq3LXUSU9IrcInDla5XhtIZsXcz1pIVDdDPa0Nj2nm_rt7yEnWMS6ekvE6BGQwU3U60Fv3Cgj9jT_1SXYcDmKIP/s320/Rose+Revolution+Square+%26+Radisson+Iveria.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433663765641970258" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">2010 (N.Landru)</span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr5J6vLcWFLvmChy9yKEK-iV7Oe7yGuBta91PuEZbO4MMpQjLOMm2V7gWoT_SerOkwIFib2uIjrdRcANx5KjhoH7hWfDQwhLLYCepH73lPISSzE1Uc0JfU4Fg0JRPfY9MugeOrbKOAczxD/s1600-h/View+from+Radisson+Iveria+2.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgr5J6vLcWFLvmChy9yKEK-iV7Oe7yGuBta91PuEZbO4MMpQjLOMm2V7gWoT_SerOkwIFib2uIjrdRcANx5KjhoH7hWfDQwhLLYCepH73lPISSzE1Uc0JfU4Fg0JRPfY9MugeOrbKOAczxD/s320/View+from+Radisson+Iveria+2.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433665310407563442" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">View from Oxygene Bar (N.Landru)</span><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3LOXtG-Qfe6iQF7BTNnFkBqxdQ22JutrqoZA9cmOu1sKJOOGNiMyIp_SdhGnC3sCkbyQkoR6M3t4O5v3OcCV9WwFMhu7AR2jM9_FpT1OxOBJEOic9aKL7UAFH_WSNmhFDI_oOqO3qNIRu/s1600-h/Rose+Revolution+Square+-+Radisson+entrance.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 219px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3LOXtG-Qfe6iQF7BTNnFkBqxdQ22JutrqoZA9cmOu1sKJOOGNiMyIp_SdhGnC3sCkbyQkoR6M3t4O5v3OcCV9WwFMhu7AR2jM9_FpT1OxOBJEOic9aKL7UAFH_WSNmhFDI_oOqO3qNIRu/s320/Rose+Revolution+Square+-+Radisson+entrance.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5433667007321230786" border="0" /></a><span style="font-size:85%;">"Rose Revolution Square", at the Radisson Blu Iveria's entrance (N.Landru)</span><br /><div style="text-align: left;"><br /><div style="text-align: left;"><span style="font-style: italic;">For more information on the IDPs in the former Iveria Hotel, see Paul Manning's interesting paper: </span><span style="" lang="EN-GB"><a href="http://www.dangerserviceagency.org/doc/wips/Iveria%20Hotel%20FINAL.pdf" class="dp17"><b>The Hotel/Refugee Camp Iveria: Symptom, Monster, Fetish, Homeat </b></a><o:p></o:p></span> </div></div></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-26463115488261943492010-01-29T21:50:00.007+04:002010-01-29T22:14:40.990+04:00Quelques images de Géorgie en hiver<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEiXpiy7v9mIQJb4ewgmNVSlNcEg_wDqUlKIOj7GSL5iqQ4juwqD-KkP24AREnp-WP1kpnHWqTu1DwzVjARqo6eSXQuZhfuNcME1kd1va2h8MbjB02SLOATHLhqs0xTcD5wI_6KqSXta91/s1600-h/Sirnari+et+cha%C3%AEne+du+Daguestan.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 280px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhEiXpiy7v9mIQJb4ewgmNVSlNcEg_wDqUlKIOj7GSL5iqQ4juwqD-KkP24AREnp-WP1kpnHWqTu1DwzVjARqo6eSXQuZhfuNcME1kd1va2h8MbjB02SLOATHLhqs0xTcD5wI_6KqSXta91/s320/Sirnari+et+cha%C3%AEne+du+Daguestan.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432225191079364098" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">La petite ville de Sighnaghi, et en arrière-fond, le Grand Caucase (Daguestan)<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh94W7meBf3o1HQQ3wlTXpP9oVWBlNKKJbgywYhbvRsa9mR4KxG7g0FTFlzWN99mM9CLloydEKpoGMq6C4Xq6YCOjaEcKRYRR2VEPWdKf-8GxI9As7RzO71JFMw6XgnIKdnyW56mwAO-UEK/s1600-h/Sheep.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 187px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh94W7meBf3o1HQQ3wlTXpP9oVWBlNKKJbgywYhbvRsa9mR4KxG7g0FTFlzWN99mM9CLloydEKpoGMq6C4Xq6YCOjaEcKRYRR2VEPWdKf-8GxI9As7RzO71JFMw6XgnIKdnyW56mwAO-UEK/s320/Sheep.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432224067438489954" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">Troupeau en Kakhétie, au pied de la chaîne du Daguestan<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOv5A6yZJXbKP0K5mnsbj7sSNZ3aH7fAQKZrnRYg0tS5LBzp7DuSZbv0VPiVnC9reKYBUxzrRyowPTBW0RFXCZuRHi_j1rScUtI7pDOGUYT8clDK8BHBbmhEEH3jzoGPW6vVNURAbGdGWv/s1600-h/Neighbours.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 198px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgOv5A6yZJXbKP0K5mnsbj7sSNZ3aH7fAQKZrnRYg0tS5LBzp7DuSZbv0VPiVnC9reKYBUxzrRyowPTBW0RFXCZuRHi_j1rScUtI7pDOGUYT8clDK8BHBbmhEEH3jzoGPW6vVNURAbGdGWv/s320/Neighbours.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432223453872058770" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">Ferme à Ninigori, Kakhétie, au pied de la chaîne du Daguestan<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcf2EwBtc_MxWWjpZxYL_JcqEEGtDsRSwhiGDt3HFLyp61dLG9KJ-R5RJ3oZIwpvgG5a35cfQtudHctHS9x4ia0Nkd8ryExFQyd4InQCiaFgtFCTVCT3hGg_OQ-k2c-FkXJWuSww516E8X/s1600-h/View+from+Tvereli,+Mtatsminda.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcf2EwBtc_MxWWjpZxYL_JcqEEGtDsRSwhiGDt3HFLyp61dLG9KJ-R5RJ3oZIwpvgG5a35cfQtudHctHS9x4ia0Nkd8ryExFQyd4InQCiaFgtFCTVCT3hGg_OQ-k2c-FkXJWuSww516E8X/s320/View+from+Tvereli,+Mtatsminda.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432222573555433602" border="0" /></a><br /><span style="font-size:85%;">Vue sur la chaîne du Kazbek dans le Grand Caucase depuis l'église Tvereli à Tbilissi (Mtatsminda<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD-XPAg210PcgL92I5OEUMgDHBiCIBtzMzlcnhAt_Xi1siFvcCPXAvM49wKnnfc4qTTfvRK9UhjBVH4bAgu5P71gQCs47Oi3xtP_VzldHSF0uu4t931OF_4RF8IW50G3d7J_ktbWwupBwz/s1600-h/Didveli,+Bakuriani.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 320px; height: 196px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhD-XPAg210PcgL92I5OEUMgDHBiCIBtzMzlcnhAt_Xi1siFvcCPXAvM49wKnnfc4qTTfvRK9UhjBVH4bAgu5P71gQCs47Oi3xtP_VzldHSF0uu4t931OF_4RF8IW50G3d7J_ktbWwupBwz/s320/Didveli,+Bakuriani.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432221093807945330" border="0" /></a><span style="font-size:85%;"><br />Didveli (Bakouriani), deuxième station de ski du pays, dans la chaîne de Trialétie du Petit Caucase</span><br /><br /><span style="font-style: italic;font-size:85%;" >Toutes les photos : </span><span style="color: rgb(131, 131, 131);font-size:85%;" >©Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-48183128495860840802010-01-29T21:41:00.006+04:002010-01-29T21:47:56.437+04:00Le marché de Kabali en Kakhétie : intégration régionale autour du cheval?<span style="font-size:85%;">Article publié dans Caucaz.com le 12/01/2010<br /><br /></span><span style="color: rgb(73, 115, 143);">Par </span><span style="color: rgb(73, 115, 143);font-size:85%;" >Nicolas LANDRU</span> <span style="color: rgb(73, 115, 143);">à Kabali/Ninigori<br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd6suTSa7aFBqTvnxCCnWru_X9baBGxquHd2xILvwzMWFvuoTbljKl_ZfI5fAOR0U1ZqRNuID80wy2pJPvunF-smY8dQky4SEUBq6E8VSN1faOjUZR2HyYOah1ZpBZrtkPR9Wbf_mzPvrO/s1600-h/imgarticle_20100126092713.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 221px; height: 155px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgd6suTSa7aFBqTvnxCCnWru_X9baBGxquHd2xILvwzMWFvuoTbljKl_ZfI5fAOR0U1ZqRNuID80wy2pJPvunF-smY8dQky4SEUBq6E8VSN1faOjUZR2HyYOah1ZpBZrtkPR9Wbf_mzPvrO/s320/imgarticle_20100126092713.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432218483902314338" border="0" /></a><br /><span style="color: rgb(127, 127, 127);font-family:arial;font-size:78%;" align="left" >© Nicolas Landru, Marché aux chevaux de Kabali</span><br /><br /><p style="font-style: italic;"><span class="chapo3">Le marché aux bestiaux dominical de Kabali en Kakhétie, aux confins sud-est de la Géorgie et à quelques kilomètres de la frontière avec l'Azerbaïdjan, semble comme revenu d'une autre époque. C'est le plus grand marché de ce genre en Géorgie, au cœur d'une région témoignant d’une superposition des peuples et des cultures. Là où le pastoralisme rejoint le sédentarisme, quelques perspectives sur un tropisme emblématique de dizaines d’économies locales en Transcaucasie. </span></p> La région de Kabali, le district de Lagodékhi, est un espace de transition. Au nord et à l'ouest, la Kakhétie profonde du vin et des traditions géorgiennes. Au sud, la Kakhétie des steppes et des bergers, qui ouvre sur l'Azerbaïdjan et au-delà, la Caspienne et l'Asie centrale.<br /><br />La zone habitée s'étale comme une lignée entre la muraille de pierre abrupte et sans trouée du Grand Caucase (au-delà de laquelle s'étend le Daguestan en Russie) et la vallée de l'Alazani, vaste lit alluvial de la rivière traditionnellement inhabité en raison des crues, et réservé aujourd'hui à l'agriculture.<br /><br />Le village de Kabali est en majorité peuplé d'Azéris et c'est l'un des plus anciens de la région. Tout le district de Lagodékhi est composé d'un savant mélange ethnique. Des villages géorgiens, la grande majorité, plus précisément d'Imérétiens de Géorgie occidentale relocalisés ici dans les années 1930 pour peupler cette région alors quasi vide d'habitants ; des villages azéris ; ossètes, en voie rapide de dépeuplement, l'émigration vers l'Ossétie du Nord étant fulgurante ; enfin de groupes ethniques daguestanais (Lezguines, Avars). On trouve même quelques villages d’Oudis, ce peuple chrétien quasiment disparu, formant une petite minorité en Azerbaïdjan, et que l'on dit descendant des anciens Albanais du Caucase.<br /><br /><b>Pastoralisme</b><br /><br />Un groupe de population nomadise tout au long de l'année du nord au sud de la Kakhétie, donnant en quelque sorte son unité à la région : les Touches, bergers originaires des montagnes de Touchétie tout au nord-est, lesquelles constituent les pâturages d'été pour leurs troupeaux. A l'automne, ils descendent toute la vallée de l’Alazani pour atteindre leurs pâtures d'hiver, les steppes de Chiraki à la frontière azérie. Bon nombre d'Azéris du sud de la Kakhétie sont également pasteurs et se déplacent de manière saisonnière dans le sud de la région, franchissant souvent la frontière de leur pays "titulaire", l'Azerbaïdjan.<br /><br />En somme, le voile du nomadisme fait encore surface dans la région, pour venir se mêler à la culture sédentaire et viticole des Géorgiens. A l'époque soviétique, les peuples nomades ont été à demi-sédentarisés, souvent assignés à surveiller des troupeaux collectivisés. Les cultures « nomades » d'origine n'ont pas tardé à réapparaître en force avec l'effondrement de l'URSS, et dans l'indigence des infrastructures, le cheval a repris une place primordiale dans la culture locale.<br /><br />Utilisés pour le transport, comme les bœufs et buffles d'eau, mais surtout comme monture pour la surveillance des troupeaux de moutons élevés pour leur laine et leur viande, ces petits chevaux de type arabe rappellent qu'il n'y a pas deux siècles, des peuples turcs nomades en provenance des steppes d'Asie centrale (qui allaient devenir l'un des nombreux composants de la minorité azérie) venaient encore s’établir dans la région .<br /><br /><b>Nœud d’une économie de subsistance</b><br /><br />Important point de commerce des chevaux, bœufs et moutons, installé entre deux villages, le marché aux bestiaux de Kabali se présente comme un vaste espace plat sans infrastructure précise, étalé autour du lit alluvial de la rivière Kabali. Vite boueux quand il a plu, il ressemble surtout à un vaste terrain vague où chaque dimanche, on peut venir tenter de vendre ses bêtes.<br /><br />Les véhicules (Ladas et charrettes à chevaux pour la plupart) sont vaguement garés sur les côtés, et sur le terrain, les hommes exposent et montent les bêtes, négocient un cheval pour 300 à 2000 laris selon la "qualité" de la bête, son âge, sa taille, sa force. Des courses et essais de charrettes et de chevaux ont lieu entre les étalages, fournissant le divertissement nécessaire aux longues heures d'attente, semant parfois la panique parmi l'attroupement.<br /><br />L'attirail annexe, selles et étriers, chars ou harnais, est confectionnés à la main, en bois, en cuir ou en peau de mouton. Si le marché aux chevaux ne rassemble quasiment que des hommes, le marché d’équipement, de victuailles, vêtements, et produits divers, sous des halles précaires installées de l'autre côté du site, est l'apanage des femmes et des familles. Ce marché, comme on en trouve de partout dans le Caucase, est néanmoins le plus important du sud de la Kakhétie.<br /><br /><b>Un facteur d’intégration régionale ?</b><br /><br />A l'image du festival religieux d’Alaverdoba, au nord de la Kakhétie, qui a lieu autour de la cathédrale orthodoxe d'Alaverdi et qui est traditionnellement ouvert à toutes les confessions, le marché de Kabali est un point de rencontre des villages et des groupes ethniques de la région. Facteur d’équilibre régional, on vient de loin pour y participer, dans cette province rurale ou l’agriculture et, dans une moindre mesure, le pastoralisme, sont un élément important de l'économie des foyers.<br /><br />La Kakhétie fait partie des régions les plus multiethniques de la Géorgie, mais elle appartient aussi aux plus stables et aux moins empreintes de tensions ethno-politiques. Si ce phénomène est lié à un grand nombre de facteurs, le mode de gestion des dirigeants locaux, la structure du pouvoir, l’histoire, des causes géostratégiques, il a aussi indéniablement à voir avec le fait que tous les groupes de la région – dont aucun n’est isolé et qui parlent tous le Géorgien comme langue de communication – sont unis dans un système socio-économique particulier qui tourne autour de cette rencontre entre viticulture, pastoralisme, nomadisme et sédentarisme.<br /><br />« 14 peuples vivent à Lagodékhi », s’exclame dans un toast Batcho, que son métier amène à faire du porte à porte dans toute la région. « Tout le monde a besoin de tout le monde, et tous vivent en paix, en bons voisins. ».<br /><br />Bien loin de Tbilissi et de la nouvelle Géorgie, le marché de Kabali est un résidu d'âges où le temps n'avance pas aussi vite. C’est un vestige que l'URSS n'a pas enterré, loin de là, et que la Géorgie mettra longtemps à faire disparaître. Les transformations socio-économiques récentes que connaît le pays concernent des domaines précis touchant presque uniquement la population de la capitale. Elles ont bien peu d'impact sur les "écosystèmes" de province. Faute d'une révolution économique durable capable de restructurer de fond en comble une société encore ancrée dans la ruralité et le pastoralisme, le marché de Kabali et ses innombrables parents animeront encore bien des dimanches de micro-régions du Caucase.<br /><br />Voir aussi le portfolio de Caucaz.com : <a href="http://www.caucaz.com/home/portfolio.php?id=33" class="dp17"><b>Le marché de Kabali</b></a>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-61802084984734177692010-01-29T21:29:00.007+04:002010-01-29T21:49:53.474+04:00Der Markt von Kabali in Kachetien: Regionale Integration durch das Pferd?<span style="font-size:85%;">Veröffentlicht in Caucaz.com am 26/01/2010</span><br /><br /> Von <span style="color: rgb(73, 115, 143);font-size:85%;" >Nicolas LANDRU</span> <span style="color: rgb(73, 115, 143);">in Kabali/Ninigori</span><span style="color: rgb(73, 115, 143);"><br /><span style="font-size:85%;">übersetzt von Astrid HAGER</span></span><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXU3r2Zyr2T5J1Ygqiw8XDVdaUrVAslYU3MEzcryovKobTehcnvg_CvdiU3zXKC3tXTHALn4-oclnS4L30Tnssc12qnISi3QtBl_6USyyi23Jf5NJ_v4CNxJsuFnad5YrT7IMl80LMy4z7/s1600-h/imgarticle_20100126092713.jpg"><img style="cursor: pointer; width: 221px; height: 155px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXU3r2Zyr2T5J1Ygqiw8XDVdaUrVAslYU3MEzcryovKobTehcnvg_CvdiU3zXKC3tXTHALn4-oclnS4L30Tnssc12qnISi3QtBl_6USyyi23Jf5NJ_v4CNxJsuFnad5YrT7IMl80LMy4z7/s320/imgarticle_20100126092713.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5432215941266426210" border="0" /></a><table face="arial" style="width: 1px; height: 18px;" valign="top" align="right" cellpadding="0" cellspacing="0"><tbody><tr width="275" valign="top"><td width="5"><br /></td></tr></tbody></table> <p style="font-style: italic;font-family:arial;"><span align="left" style="color: rgb(127, 127, 127);font-size:78%;" >© Nicolas Landru, Der Pferdemarkt von Kabali</span></p><p style="font-style: italic;"><span class="chapo3">Der Viehmarkt von Kabali in Kachetien, an der südöstlichen Grenze Georgiens und einige Kilometer von der Grenzelinie zu Aserbaidschan entfernt, erscheint wie die Wiederkehr einer anderen Epoche. Dieser Markt ist der größte seiner Art in Georgien, im Herzen einer Region, in der sich Völker und Kulturen überlappen. Hier treffen sich Weidewirtschaft und Sesshaftigkeit und lassen Einblicke in den beispielhaften Tropismus von Dutzenden von Lokalwirtschaften im Transkaukasus zu. </span></p> <div class="corps_articles2">Die Region von Kabali, der Bezirk Lagodechi, ist eine Übergangsregion. Im Norden und Westen das tiefe Kachetien mit seinem Weinbau und seinen georgischen Traditionen. Im Süden das Kachetien der Steppen und Hirten, das sich nach Aserbaidschan hin öffnet, und jenseits davon dem Kaspischen Meer und Zentralasien.<br /><br />Das bewohnte Gebiet zieht sich wie eine Linie zwischen der lückenlosen steinernen Steilmauer des Großen Kaukasus (auf deren anderer Seite sich Dagestan in Russland erstreckt) und dem Alasani-Tal hindurch, jenem Schwemmgebiet am Fluss Alasani, das aufgrund der hohen Überschwemmungsgefahr traditionell nur dünn besiedelt ist und heute hauptsächlich landwirtschaftlich genutzt wird.<br /><br />Das Dorf Kabali wird überwiegend von Aseris bewohnt und ist einer der ältesten Orte in der Region. Der Bezirk Lagodechi setzt sich zusammen aus einem sehr feingliedrigen ethnischen Gefüge. Zum einen die georgischen Dörfer, die die Mehrheit ausmachen, genauer gesagt, Imeretier aus Westgeorgien, die in den 1930er Jahren hier angesiedelt wurden, um diese damals nahezu menschenleere Gegend zu bevölkern; daneben aserische Dörfer; sowie ossetische Dörfer, die allerdings aufgrund der rasanten Emigration nach Nordossetien immer leerer werden; und schließlich die ethnischen Gruppen der Dagestaner (Lesgier, Awaren). Selbst einige Dörfer der Udis finden sich hier, einer christlichen Volksgruppe, die nahezu verschwunden ist und nur noch eine kleine Minderheit in Aserbaidschan bildet. Von ihnen wird behauptet, sie stammen von den alten kaukasischen Albanern ab.<br /><br /><b>Weidewirtschaft </b><br /><br />Es gibt eine Bevölkerungsgruppe, die das gesamte Jahr hindurch vom Norden in den Süden Kachetiens als Nomaden umherzieht und auf diese Weise die Region sozusagen zusammenhält: die Tuschen, ein Hirtenvolk aus den Bergen von Tuschetien ganz im Nordosten des Landes, wo sich die Sommerweiden ihres Viehs befinden. Im Herbst treiben sie ihr Vieh das gesamte Alasani-Tal herunter, um ihre Winterweiden, die Steppen von Schiraki an der aserischen Grenze zu erreichen. Auch zahlreiche Aseris aus dem Süden Kachetiens sind Hirten und ziehen saisonbedingt in den Süden der Region, wobei sie häufig die Grenze zu ihrem „Stammland“ Aserbaidschan überschreiten.<br /><br />Letztlich taucht die Spur des Nomadentums nach wie vor in der Region auf und verschmilzt mit den Traditionen der Sesshaftigkeit und des Weinbaus der Georgier. Zur Sowjetzeit waren die Nomadenvölker halb sesshaft und oft dazu eingeteilt, sich um das Vieh der Kolchosen zu kümmern. Die ursprünglichen „nomadischen“ Kulturen erlebten jedoch rasch nach dem Zusammenbruch der UdSSR eine starke Renaissance und aufgrund fehlender Infrastrukturen eroberte sich das Pferd seinen einst so wichtigen Platz als Verkehrsmittel in der lokalen Kultur zurück.<br /><br />Wie Rinder oder Wasserbüffel werden Pferde für den Transport, aber vor allem auch als Reittier für die Bewachung der Schafherden genutzt, die wegen Ihrer Wolle und Ihres Fleisches gehalten werden. Diese kleinen Araberpferde erinnern daran, dass noch vor 200 Jahren nomadische Turkvölker aus den Steppen Zentralasiens (die zusammen mit anderen ethnischen Gruppen zu einem Bestanteil der aserischen Minderheit wurden) in diese Region gekommen waren, um sich dort anzusiedeln.<br /><br /><b>Knotenpunkt einer Subsistenzwirtschaft </b><br /><br />Der Viehmarkt von Kabali, eines der wichtigsten Zentren für den Handel mit Pferden, Rindern oder Schafen, befindet sich zwischen zwei Dörfern und erscheint als eine riesige, ebene Fläche ohne genauer definierbare Infrastruktur, die sich entlang des Schwemmlandes des Flusses Kabali ausbreitet. Schnell verschlammt, sobald es regnet, gleicht er in erster Linie einem weitläufigen, verschwommen Platz, auf dem man jeden Sonntag versuchen kann, sein Vieh zu verkaufen.<br /><br />Die Fahrzeuge (zumeist Ladas und Pferdewagen) sind mehr oder weniger an den Seiten geparkt, auf dem Platz selbst präsentieren die Männer ihr Vieh, verhandeln den Preis eines Pferdes zwischen 300 und 2000 Lari, je nach „Qualität“ des Tieres, seines Alters, seiner Größe und seiner Stärke. Rennen und Probefahrten mit Karren oder Pferden finden zwischen den Auslagen statt, um in Anbetracht langer Wartezeiten für Zeitvertreib zu sorgen, was aber manchmal auch zu Panik in der Menschenmenge führen kann.<br /><br />Das gesamte Zubehör wie Sattel und Steigbügel, Karren oder Geschirr ist Handarbeit, gefertigt aus Holz, Leder oder Schafsfell. Während der Pferdemarkt nahezu ausschließlich Männer ansammelt, so ist der Markt für Haushaltswaren, Lebensmittel, Kleidung und andere Produkte, der notdürftig in Hallen auf der anderen Seite untergebracht ist, den Frauen und Familien vorbehalten. Dieser Markt, wie man ihn in dieser oder in ähnlicher Form überall im Kaukasus finden kann, ist gleichwohl der bedeutendste im Süden Kachetiens.<br /><br /><b>Ein Faktor der regionalen Integration? </b><br /><br />Ebenso wie das religiöse Festival Alaverdoba, das im Norden Kachetiens, um die orthodoxe Kathedrale von Alaverdi herum veranstaltet wird und traditionell allen Konfessionen offen steht, ist auch der Markt von Kabali ein Treffpunkt für die Dörfer und ethnischen Gruppen dieser Region. In dieser ländlichen Gegend, in der die Landwirtschaft und in geringerem Maße auch die Weidewirtschaft nach wie vor wichtige Elemente der privaten Wirtschaft sind, stellt er einen wichtigen Punkt des regionalen Gleichgewichts dar, zu dem man von weit her anreist, um daran teilhaben zu können.<br /><br />Kachetien zählt zu den Regionen in Georgien, die am meisten multiethnisch geprägt sind, gleichwohl gilt sie auch als eine der stabilsten Regionen des Landes mit den geringsten ethno-politischen Spannungen. Auch wenn dieses Phänomen an eine Vielzahl von Faktoren geknüpft ist, wie z.B. die Organisation der lokalen Führung, die Machtstrukturen, die Geschichte, geostrategische Überlegungen, so ist doch zweifelsohne augenscheinlich, dass sämtliche Gruppen dieser Region, von denen keine isoliert lebt und die alle Georgisch als gemeinsame Verkehrssprache benutzen, in einem besonderen sozio-ökonomischen System vereint leben, das sich genau auf dieses Zusammentreffen von Weinbau, Weidewirtschaft, Nomadentum und Sesshaftigkeit stützt.<br /><br />„14 Völker leben in Lagodechi“, beschwört Batscho, der aufgrund seines Berufes von Haus zu Haus durch die gesamten Region zieht, in einem Trinkspruch. „Jeder braucht jeden und alle leben als gute Nachbarn in Frieden zusammen.“<br /><br />Weit ab von Tbilissi und dem neuen Georgien ist der Markt von Kabali ein Überbleibsel jener Tage, in denen die Zeit nicht so schnell verging. Er ist ein Relikt, das die Sowjetunion nicht begraben hat und das – im Gegenteil – Georgien sobald nicht beerdigen wird. Die jüngsten sozio-ökonomischen Transformationen in Georgien betreffen nur die wenigen Bereiche, die die Bevölkerung der Hauptstadt berühren. Sie haben aber kaum Auswirkungen auf die „Ökosysteme“ der Provinz. In Ermangelung einer nachhaltigen wirtschaftlichen Revolution, die fähig wäre, eine nach wie vor tief im Landleben und in der Weidewirtschaft verankerte Gesellschaft komplett neu zu strukturieren, werden Märkte wie der von Kabali noch einige Sonntage Mikroregionen des Kaukasus beleben.<br /><br />Siehe auch die Fotogalerie von Caucaz.com: <a href="http://www.caucaz.com/home/portfolio.php?id=33" class="dp17"><b>Der Kabali-Viehmarkt</b></a><br /></div>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-90462567068307546792010-01-12T17:40:00.023+04:002010-01-12T21:42:00.320+04:00Le marché de Kabali en Kakhétie, comme un air d'Asie centrale en Géorgie<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyVynrcoj9xsDvn0dL3HcyEnDr1nWkup-LGk4LETsR1gikGiPidaU6hCfjJuK3AP8jU-0oDB8SG2kVUIrhwPGvFToQJOsIhaSEoGhyJf-CLptxqk2VmVFg4WGAdCkWQpBFm4c68B3yNQ1q/s1600-h/Kabali+market+-+Race.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 342px; height: 139px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhyVynrcoj9xsDvn0dL3HcyEnDr1nWkup-LGk4LETsR1gikGiPidaU6hCfjJuK3AP8jU-0oDB8SG2kVUIrhwPGvFToQJOsIhaSEoGhyJf-CLptxqk2VmVFg4WGAdCkWQpBFm4c68B3yNQ1q/s320/Kabali+market+-+Race.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425905973511566978" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRpF1PriqqjtQsc-ifEsqAB6Ho2jwYUOQUk96cflcXezXmQlBBprKeGIE652ePVWJ75EZj0IWlen_0ZWfczbZU2j__osB1SiHnbBc-1lY0KpWzYcDwKieVozkWtguCh79GLUPbBY1mcVfz/s1600-h/Kabali+-+men.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 323px; height: 232px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiRpF1PriqqjtQsc-ifEsqAB6Ho2jwYUOQUk96cflcXezXmQlBBprKeGIE652ePVWJ75EZj0IWlen_0ZWfczbZU2j__osB1SiHnbBc-1lY0KpWzYcDwKieVozkWtguCh79GLUPbBY1mcVfz/s320/Kabali+-+men.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425871852224380258" border="0" /></a><br /><div style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></span><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6Q2p5zUZwaB67MUgXMxOw6Bg1BZp-Ylez2YEn72APYk48tns90euuymuDvk6EVAs7rUC08rlsxlw8qcznBD_JmNmx9tt-spy8RmukUI3RIpCm3MOAUX1UlW0o-lhY-ohO8B_XuqAtFVJz/s1600-h/Azeri+women,+Kabali+Market.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 330px; height: 215px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6Q2p5zUZwaB67MUgXMxOw6Bg1BZp-Ylez2YEn72APYk48tns90euuymuDvk6EVAs7rUC08rlsxlw8qcznBD_JmNmx9tt-spy8RmukUI3RIpCm3MOAUX1UlW0o-lhY-ohO8B_XuqAtFVJz/s320/Azeri+women,+Kabali+Market.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425871156664450370" border="0" /></a><span style="text-decoration: underline;"></span><br /><br /><div style="text-align: justify;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3VqQsfTu9rzJlxY3jwXxH3JRyd5XZwzam4aIQJ9hgookMBO9Do2g1sFjIPklGd_8ggwGJjnxAI1_SF302-JgLXdpX3UI5WmTw0tje_Om1yGiV_GWG5B7eOQBsbpisdpAycTnWz-T-es9u/s1600-h/Caballi+in+Kabali.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 180px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3VqQsfTu9rzJlxY3jwXxH3JRyd5XZwzam4aIQJ9hgookMBO9Do2g1sFjIPklGd_8ggwGJjnxAI1_SF302-JgLXdpX3UI5WmTw0tje_Om1yGiV_GWG5B7eOQBsbpisdpAycTnWz-T-es9u/s320/Caballi+in+Kabali.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425901916625641842" border="0" /></a><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUBTuwoA7F7wlAYdL3ddm2Ewp_hL4iebaIWq17gzQuPW8WdaXAS8-BJBbTSzS2ghz8TEyikjH_C23NfmgcIHQHKDShg4OUwi_RfZa8oQwouc4wUAY-UUj5OnTE_qsCNUIUPDIjJd7Jo4Ad/s1600-h/Kabali+market+-+Offer.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 214px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgUBTuwoA7F7wlAYdL3ddm2Ewp_hL4iebaIWq17gzQuPW8WdaXAS8-BJBbTSzS2ghz8TEyikjH_C23NfmgcIHQHKDShg4OUwi_RfZa8oQwouc4wUAY-UUj5OnTE_qsCNUIUPDIjJd7Jo4Ad/s320/Kabali+market+-+Offer.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425902796263887122" border="0" /></a></div></div><div style="text-align: justify;"><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /></div><br /><div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ZQvK7U1My1wJqAM9nBoeeF_9p-oOajfeAKtd0VyVp56Sq6vgp3l9YwNSmgqif8Ib7d0ZwjXL_JQ0uThhksnJIMKZ0mOSa771c25uwCeEU5w9QC5hDOlieOQStImdDf7doQkBfdPTV-wu/s1600-h/Azeri+women,+market.jpg"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 323px; height: 223px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi9ZQvK7U1My1wJqAM9nBoeeF_9p-oOajfeAKtd0VyVp56Sq6vgp3l9YwNSmgqif8Ib7d0ZwjXL_JQ0uThhksnJIMKZ0mOSa771c25uwCeEU5w9QC5hDOlieOQStImdDf7doQkBfdPTV-wu/s320/Azeri+women,+market.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425904238387660610" border="0" /></a><br /></div><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnfrWsKefnMi7iseE2na7hvUXdtAUUU3_rrM0L6KkloEb_kVTcR5IjILSXaZaBgYb6Mf2RFVeuMxZ_KMIZzXWc89M0j-OPPL5MMmSNbIqWY93lqd4WoMs_W7ZRHV2O_f_oEFJpV7_G8Fvk/s1600-h/Le+march%C3%A9+de+Kabali,+COURSE.jpg"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 171px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnfrWsKefnMi7iseE2na7hvUXdtAUUU3_rrM0L6KkloEb_kVTcR5IjILSXaZaBgYb6Mf2RFVeuMxZ_KMIZzXWc89M0j-OPPL5MMmSNbIqWY93lqd4WoMs_W7ZRHV2O_f_oEFJpV7_G8Fvk/s320/Le+march%C3%A9+de+Kabali,+COURSE.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425904815799933266" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Toutes les photos : Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-27935581782095110932010-01-10T23:54:00.017+04:002010-01-11T00:27:25.306+04:00Noël et jour de l'an à Tbilissi<div style="text-align: center;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSXQ5PvUWFMp2tL154urBU7QM1_YCd2cRekIoBchyphenhyphenSrm9mKOc53bW6HJihkNe7bgYT1QBf6cbIlWpjxxb6Eg7EFXHG85vzb212cc02DFQh8GYa2JX-XHp-_DgFNWeiWqj_ijgq4v9Grvo6/s1600-h/IMG_4600.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSXQ5PvUWFMp2tL154urBU7QM1_YCd2cRekIoBchyphenhyphenSrm9mKOc53bW6HJihkNe7bgYT1QBf6cbIlWpjxxb6Eg7EFXHG85vzb212cc02DFQh8GYa2JX-XHp-_DgFNWeiWqj_ijgq4v9Grvo6/s320/IMG_4600.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425208604265147074" border="0" /></a><br />"Guilotsavt akhal tsels..."<br /></div><br /><div style="text-align: left;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoNZtO2ULgATUM-94Vr3E-u08AmjxeqXUjif4Af3YbZsJzIcyQqwNHAVcjoWQ6ykKLXW8XImfU87XW3a8ctDKMUEStVTlHDHye3Ex1E48dsuUlGLT5LsrGnuYSsPBbki30IZh8GG_wH2bJ/s1600-h/IMG_4592.JPG"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgoNZtO2ULgATUM-94Vr3E-u08AmjxeqXUjif4Af3YbZsJzIcyQqwNHAVcjoWQ6ykKLXW8XImfU87XW3a8ctDKMUEStVTlHDHye3Ex1E48dsuUlGLT5LsrGnuYSsPBbki30IZh8GG_wH2bJ/s320/IMG_4592.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425205611310039154" border="0" /></a>Pour les fêtes 2009-2010, la mairie de Tbilissi a cette fois investi dans une grandiose décoration de style "opéra", avec lustres et lumières blanc diamant. L'avenue principale, Roustavéli, a été recouverte d'un tapis de petits lampions scintillants aspirant à l'élégance et au style grand siècle.<br /><br /></div><div style="text-align: right;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgscf1bDKdg9gdWTCPNaEVODOg8lKBRNPsW1uN3d2MvClzPITQwob5yt4nFQJgmXFqFIKB6IOirEBG_pNck9HCwmeyRcPpLAy7iMnLWho9PRd89u6Q8vCKZlDTY-haPQiRymE37tAIbqxAX/s1600-h/IMG_4596.JPG"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgscf1bDKdg9gdWTCPNaEVODOg8lKBRNPsW1uN3d2MvClzPITQwob5yt4nFQJgmXFqFIKB6IOirEBG_pNck9HCwmeyRcPpLAy7iMnLWho9PRd89u6Q8vCKZlDTY-haPQiRymE37tAIbqxAX/s320/IMG_4596.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425206335991002226" border="0" /></a>Si certains en sont fiers, d'autres reprochent à ces décorations de n'être destinées qu'aux "beaux quartiers", tandis que l'immense majorité de la ville est toujours aussi sombre.<br /></div><br />D'autres encore spéculent sur leur coût (million de dollars?) et sur le fait qu'on eût pu investir cet argent autrement, par exemple dans la vieille ville de Tbilissi qui s'effondre littéralement. Enfin, certains disent qu'avant les élections municipales au printemps prochain, le Mouvement National au pouvoir veut mettre en mettre plein la vue...<br /><br /><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZJUMsRzEPBh5662Pv_vn4bhpYRy0OGqC8MANM1tWSbuw9pQt7EVtyJ0Pm5AIXgNTTCAzEtf2fR1_IjmrXmjHc5b5Qic9Nfw2rzzY5P_Hd7YThbFFXKdUnjs-Ue_MOcurfTYszPNytrlpy/s1600-h/IMG_4621.JPG"><img style="margin: 0px auto 10px; display: block; text-align: center; cursor: pointer; width: 320px; height: 240px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZJUMsRzEPBh5662Pv_vn4bhpYRy0OGqC8MANM1tWSbuw9pQt7EVtyJ0Pm5AIXgNTTCAzEtf2fR1_IjmrXmjHc5b5Qic9Nfw2rzzY5P_Hd7YThbFFXKdUnjs-Ue_MOcurfTYszPNytrlpy/s320/IMG_4621.JPG" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5425207935259531058" border="0" /></a><br /><span style="font-style: italic;">Photos et texte : Nicolas Landru</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-7674582651196821340.post-90403113700018851902009-05-28T15:50:00.010+04:002009-05-28T16:14:24.780+04:00Table ronde à Nantes : Géorgie 8 mois après la guerre, état des lieux<a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXnVaSbcYvTEVqXKMY2_gQ5oAguO5h5KY530_t5gMkv7iTzqVt0p96k4g-YUx5hII7VXBdK3pV-HxG_aXNtVIjM02mnK3NuEzYdNwIDXVQ615GXuV_Q4N1VNXrPUYuq_fTQS8BC-n_co81/s1600-h/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw"><img style="margin: 0pt 0pt 10px 10px; float: right; cursor: pointer; width: 285px; height: 402px;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXnVaSbcYvTEVqXKMY2_gQ5oAguO5h5KY530_t5gMkv7iTzqVt0p96k4g-YUx5hII7VXBdK3pV-HxG_aXNtVIjM02mnK3NuEzYdNwIDXVQ615GXuV_Q4N1VNXrPUYuq_fTQS8BC-n_co81/s320/com.univ.collaboratif.utils.LectureFichiergw" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5340846330899915154" border="0" /></a><br /><div style="text-align: left;">Radiodiffusion de la table ronde du 13 mai 2009 à Nantes, dans le cadre du jumelage Nantes-Tbilissi. Dans cette discussion organisée par l'Université de Nantes et animée par Ulrich Huygevelde, les invités Isabelle Facon, Philippe Perchoc et Nicolas Landru reviennent sur les causes et les conséquences de la guerre d'aout 2008, font le bilan de la situation économique, géopolitique et politique en Géorgie au printemps 2009 et tentent d'établir les perspectives qui s'annoncent pour le pays.<br />Euradionantes diffuse cette discussione en ligne, en podcast :<br /></div><span style="font-weight: bold;">http://www.euradionantes.eu/index.php?page=detailPodcast&id_podcast=2549&id_programme=27</span>Nicolas Landruhttp://www.blogger.com/profile/06786507985798119861noreply@blogger.com0